COMM-B101
Communication écrite en langue française 1
Partie théorique : principaux concepts liés à la communication écrite en langue française, aspects méthodologiques de la rédaction d'une synthèse de texte
Partie pratique : activités d'identification et de corrections d'écarts et de faiblesses de style, révision des principales difficultés orthographiques, rédaction d'une synthèse de texte de presse
TP
Pratique (présentiel)
et théorique (mdamar.com)
"Fautomaton", cours en ligne
Séances d'exercices
+ cahier d'ex !
Groupe 5 jeudi 14h-16h local DC2.223
Écarts lexicaux :
- néologisme
- anglicisme (sémantique, lexicaux)
- diatopisme (belgicismes)
- mot altéré
- impropriété lexicale par : paronymie et homonymie
- lexicisme de genre
Syntaxismes - Écarts syntaxiques (synonyme de solécisme):
- Syllepse -
Concerne les défauts d'accord grammaticaux de genre ou de nombre
leur_son / elles / ses
car / à la suite qu' / même s' / où / million / pour partager un ressenti / Leur
« leur » est un pronom personnel lorsqu'il est placé devant un verbe dont il devient le complément d'objet indirect (à qui ? à quoi ? de qui ? de quoi ?). Dans ce cas, « leur » est invariable. ( à eux, à elle)
peuvent être lexicalisées = autorisées dans la langue (ex:“une foule de gens”, “une multitude de cadeaux”)
- Pléonasme -
syntaxique ou lexical = redondance, répétition d'un même terme
- Zeugme (syntaxique, grammatical de genre ou de nombre)-
Association de deux éléments incompatibles syntaxiquement
Association d'un même mot à 2 éléments incompatibles
ex : "Les congés sont terminés et la sieste aussi" (zeugme grammatical de genre et de nombre ou syntaxique)->Les congés sont terminés et la sieste est terminée aussi !
"Il a posé et répondu aux questions" (zeugme syntaxique de nombre) -> Il a posé les questions et a répondu aux questions -> il y a répondu
sont / au festival _ y / a été _ ont été / sont finis _ sont finies / il a posé (quoi ? = les questions) _ il a répondu (à quoi ? = aux questions) = y / avoir rassuré _ redonner confiance (z. syntaxique)
- Anacoluthe -
Rupture de construction, de syntaxe, "une direction, puis une autre", sujet
ex : recevez -> je vous prie de recevoir
Dans l'espoir de vous lire bientôt, (qui ? = pronom qui s'adresse = je) / Comptant sur ta visite, je (pronom qui compte sur la visite) / Après avoir frôlé la mort, elle (qui a frôlé la mort ? le sujet) ou sa vie / vlavlavla, il fut surpris
- Confusion entre Discours Direct (DD) et Discours Indirect (DI) : ponctuation
ex : Marie te demande ce que tu fais (DI) / Marie te demande : qu'est-ce que tu fais ?(DD)
Veuillez (régime direct) nour fournir _ ou de nous (régime indirect) préparer votre - Veuillez faire quelque chose, et non, Veuillez de faire quelque chose
- Anantapodonton : structure binaire (soit...soit)
L'accord des nombres :
Les nombres 20 et 100 prennent la marque du pluriel (se terminent par un s) quand ils sont multipliés et qu'ils terminent le nombre.
L'accord du participe passé suivi d'un verbe à l'infinitif :
A. Le sujet fait l'action indiquée par l'infinitif
Si le sujet fait l'action indiquée par l'infinitif, le participe passé s'accorde.
ex : Corinne, que j'ai observée coudre.
-> C'est Corinne qui réalise l'action de coudre.
-> On accorde donc le participe passé qui précède l'infinitif.
B. Le sujet subit l'action indiquée par l'infinitif
Si le sujet subit l'action indiquée par l'infinitif, le participe passé ne s'accorde pas.
ex : La musique que j'ai entendu jouer.
-> La musique est jouée, mais elle ne "joue" pas.
-> La musique n'est pas le sujet du verbe jouer.
-> Pas d'accord du participe passé qui le précède.
L'accord du participe passé fait devant un INFINITIF : invariable
L'accord du participe passé précédé de en :
A. Si en est C.O.D.
Si en est C.O.D., on considère alors qu'il n'a ni genre, ni nombre. Le participe passé qui le suit ne s'accorde pas.
ex : Des bonbons ? Il en a mangé beaucoup ! / De ces bonbons, combien en avez-vous mangé? / De ces bonbons, j'en ai beaucoup mangé.
B. Si en est C.O.I. (complément d'objet indirect)
Si en est C.O.I., il peut alors êtresupprimé sans affecter le sens de la phrase. Le participe passé s'accorde.
ex : Ce manteau a eu un grand succès commercial : les copies qu'on en a faites sont nombreuses.
L'accord du participe passé des verbes coûter, valoir, vivre, peser, marcher, courir :
A. Verbes intransitifs au sens propre
Ces verbes ont la particularité d'être intransitifs (pas de complément d'objet) au sens propre, donc avec un participe passé invariable. Ils sont alors accompagnés de "que" : compléments circonstanciels, à ne pas confondre avec des C.O.D.
ex :
Les quatre mille euros que cette réparation m'a coûté. -> Combien m'a coûté la réparation ?
La fortune que ces achats ont valu. -> Combien ont valu ces achats ?
Les kilos que ce paquet a pesé. -> Combien de kilos a pesé ce paquet ?
Les heures que j'ai couru. -> Combien d'heures...?
Les quarante années que j'ai vécu. -> Combien d'années... ?
_____________
Les faiblesses de style :
Les pléonasmes lexicaux
Les répétitions : utilisation d'un moyen linguistique : hyperonyme/hyponyme, synonyme, périphrase, ellipse du verbe, apposition, anaphorique pronominale (utilisation d'un pronom)
Les expressions incolores ou termes imprécis
Les ambiguïtés syntaxiques : Ambiguïté due à la construction de la phrase
Les ambiguïtés du référent : Ambiguïté due au pronom, relatif ou déterminant possessif
Rapprochement douteux
COMM-B120
Approches sémiotiques en information et communication
L'objectif du cours est d'amener l'étudiant à maîtriser les principaux concepts et procédés d'analyse en sémiologie. Le cours vise à faire acquérir à l'étudiant une démarche analytique mobilisant les concepts abordés, appliquée à des dispositifs communicationnels variés. Il vise plus particulièrement à développer les capacités réflexives de l’étudiant au sujet des « signes » et de la « représentation » en général.
Dans un premier temps, ce cours vise à familiariser l’étudiant aux fondements des deux principaux courants théoriques en sémiotique : le courant « de tradition saussurienne » (Ferdinand de Saussure, Roland Barthes, Greimas,...) et le courant « de tradition peircienne » (Charles S. Peirce, Umberto Eco,...). Dans un second temps, il propose une introduction à la sémiotique télévisuelle telle qu’elle est envisagée par François Jost.
1) Objectif théorique visant l’acquisition de concepts permettant de comprendre la construction de la signification des objets étudiés.
2) Objectif méthodologique portant sur l’acquisition de procédés d’analyse de base en sémiologie appliqués à l’image et aux productions médiatiques.
3) Objectif pratique visant l'application des notions et procédés d'analyse à des systèmes sémiotiques non vus au cours.
SEMIOLOGY
Encyclopedic Dictionary of Semiotics (2010)
Handbook of Semiotics (1990)
____________
Etude des signes et des interprétations
Science des signes et des significations
Table des matières :
- Sémiotique et sémiologie
- Concept de signe
1. La sémiologique de F. de Saussure : le signe linguistique
- Unités dotées de significations
Les trois caractéristiques du signe linguistique : binaire, arbitraire, linéaire.
La langue comme système structuré de différences
- Syntagme et paradigme
Sémiologie générale
__________
2. La sémiologie structurale de Roland Barthes
- Dénotation et connotation
- Fonction de relais et fonction d'ancrage
Anayse de l'abbé Pierre : séparation entre l'humain et l'image (référent et message)
L'habit projette un message significatif, c'est une construction
3. Analyse structurales :
Le récit et le conte, selon Propp
Les catégories du récit
Le modèle actanciel, de AJ. Greimas
Le carré sémiotique
4. Charles Peirce : Représentation et interprétation
- allusions obligatoires, aléatoire
- interprète-modèle / interprète-réel
5. François Jost :
- Procédés authentifiants dans les émissions télévisuelles :
réel, fictif et ludique
+ Feintise
__
Méthodologie d'analyse de l'image fixe
- Les composants sémiotiques de l'image fixe :
signes :
iconiques (ou figuratifs) : motifs - thème - histoire ou allégorie, valeurs symboliques
plastiques :- non spécifiques : couleur, éclairage, texture, ligne, forme.
- spécifiques : support et format, cadre, cadrage, composition, angle et prise de vue.
linguistiques : ancrage et relais, connotation, typographie, analyse du discours
Les figures de rhétorique du message visuel
Grille d'analyse pour l'image fixe (p.59)
__
Les deux problèmes de la sémiotique générale
1. La représentation
- Le signe propositionnel
- Caractère sélectif de la représentation
- Caractère faillible de la représentation (objectif visé, vision du monde, médium, compétences techniques, codes stylistiques)
- Le réel et le fictif (objet réel et objet fictif, les mondes fictifs)
2. L'interprétation
- Les limites de l'interprétation
- L'interprète modèle
- Compétences encyclopédiques et lecteur modèle
- Reconnaître les allusions
__
La sémiotique télévisuelle
- Genre d'émissions télévisuelles (monde réel, fictif, ludique, le ton des émissions)
- Le mélange des genres (hybridité des émissions télévisuelles, cas de la télé-réalité)
________
Conclusion générale :
Pour une perspective transdisciplinaire
Pour une éthique sémiotique
_________________________________________
Quelques définitons de mots :
signe : chose, élément perceptible ou observable qui indique la probabilité d'existence (en médecine, manifestation ou symptôme d'une maladie. religion : péhnomène percu comme relevant d'une action divine)
objet : représentation matérielle ayant par rapport naturel ou par convention une certaine valeur, ou signification dans un groupe donné. Toute chose concrète qui peut être perçue par les sens.
objet sémiotique : représentation matérielle évoquant une valeur représentée et attribuée par un interprète.
linguistique : unité constituée d'une partie physique, signifiante et d'une partie abstraite et conceptuelle qui est appelée le signifié.
En sémiotique, un signe est quelque chose de perceptible qui, pour un interprète, renvoie à quelque chose d'autre.
Selon Saussure, il existe trois catégories de signes linguistiques :
- binaire : union entre le signifiant et le signifié qui forme le signe (ex : maison, objet signifié et signifie une maison)
- arbitraire : le signifiant varie selon des paramètres naturels comme la langue, l'espace temporel ou la zone géographique. (ex : soeur qui signifie zus (signifié different mais meme signifiant)
- lineaire : un signe linguistique lineaire est un signe qui s'inscrit dans l'espace temps (ex : )
___
Element sémiotique télévisuel de François Jost :
Mobiliser un critère précis pour caractériser les émissions télévisuelles
"A quel monde renvoi l'émission télévisuelle ?"
Genre authentifiant , fictif, ludique
Le monde authentique"réel"
Le monde fictif
Le monde ludique, inventé avec des règles établies dans le temps
Procédés d'analyse : promesse authentifiante, fictive, ludique
3 types de procédés de genre authentifiant : le direct, l'insistance au visible, témoignage et document.
Feintise et "mise en scène d'action réelle par des actions réelles", "jouer son propre rôle", feindre de montrer
Mélange des genre : docu-fiction - cas hybride
Mélange reconnu et mélange pas reconnu, interprétation du spectateur (explicite)
Tous les codes, de procédés authentifiants peuvent être mobilisés pour réaliser des scènes non-réelle, fictives
(exemple du JT/journal télévisé joué par des acteurs - docu-fiction), figure d'autorité, recours à l'expert - personne qui légitimise le discours
indices, cadre (télévisuelle:scénographie), contexte
Vigilance envers les codes d'un placement de produit et d'un article scientifique "publi-reportage", feintise
Le télé-réalité mobilise les 3 catégories de procédés.
Perception
Signifiant / valeur signifiante
Représentation / Interprétation
Esprit / Interprète
Fiction : Interprétation de signes dans un contexte imaginaire
Indices : Faits perçus
Signes interprétés : conventionnels et non-conventionnels / intentionnel et non-intentionnels
Conventionnel : signe qui constitue dans nos moeurs et connaissances un symbole connu.
Prédicat (dans une phrase : sujet + prédicat) : caractère qui est attribué au sujet
Syntagme
Paradigme
Dénotation : ce que le signe nous communique explicitement, littérale, directe.
Connotation : ce que le signe va nous indiquer, désigner par une caractéristique, indirecte, implicitement.
Allusion / Reconnaissance / Référence
Aléatoire ou obligatoire
Connaissance encyclopédique : maximale - moyenne - individuelle
Authentique / Fictionel / Ludique
________________
Vocabulaire spécifique :
Outil, Utilisation, Faculté/Capacité
Unité distinctive et significative
Dans l'étude linguistique il extique des règles : morphologiques, syntaxiques, pragmatiques(=adapté à la fonction, liée au contexte, règlementée et analysée))
Notion de collectivité, de sémantique reconnue, conventionnelle. Contingence arbitraire = accord, convention sociale.
Référent (=objet du monde réel quel le mot doit être lié, ce à quoi renvoie une unité linguistique), domaine de la réalité
Arbitraire : dont le sens peut varier selon des paramètres tels que la culture, zone géographique, époque
Dissociation du signe : signifiant et signifié (notion binaire, arbitraire et linéaire)
Linéaire : qui s'inscrit dans le temps et l'espace
Signifiant : Ce qui est lié à ce qui est perceptible.
Signifié : Ce qui est lié au concept, à l'idée associée.
Syntagme et paradigme : distinction entre l'unité des choix sélectionnés et des signes intentionnels renvoyés par l'association/combination d'éléments signifiants.
Sélection
Association / Combinaison / Corrélation
Attribution, signe approprié
Processus logique : Combiner des unités
Pertinence par le choix des mots (sélectionner un paradigme précis, par la syntagme la plus pertinente), ensemble des signes à notre disposition
Cohérence
Syntagme : ensemble des unités pertinentes sélectionnées.
Système visuel
Règle pragmatique (=adapté au contexte)
Construction d'image par des choix = Projection d'un message significatif
Séparation de l'humain et de l'image
Expression vs contenu
Ensemble qui vise à exprimer un message global
Protocoles d'usages
Moyen de segmenter différents systèmes
Déterminer le type
___
Concepts sémiotiques :
Les signes peuvent être indépendants du réel.
Les signes peuvent être des éléments d'étude du futur.
Le référent se rapporte au réel.
Les unités distinctives vont former des unitées significatives qui vont former le sens.
Le signifiant et signifié sont les deux élements qui forment le signe.
Les idées peuvent être associées ou différenciées par une mise en opposition.
Les signes ne sont donc pas isolés les uns des autres mais entretiennent entre eux des rapports à la fois associatifs et combinatoires, et la jonction de ces deux types de rapports concoure à former du sens.
Syntagme et paradigme : distinction entre l'unité des choix sélectionnés et des signes intentionnels renvoyés par l'association/combination d'éléments signifiants.
Une idéologie est un groupe de signes sémantique ayant une intention qui eut être implicite et explicite.
L'interprète-modèle est celui qui reçoit le message intentionnel qui lui est destiné dans le but de correspondre/d'adhérer à celui-ci.
Ferdinand de Saussure (1857-1913) : linguiste suisse / syntagme & paradigme
Roland Barthes (1915-1980): critique littéraire / dénotation & connotation
Charles S. Peirce (1839-1914): logicien américain, philosophe du pragmatique / représentation & interprétation
LING-B110
Rhétorique et Argumentation
Introduction à la rhétorique antique et aux différents courants argumentatifs contemporains.
Travail à partir du cadre rhétorique aristotélicien et penseurs plus récents, travail et réflexion nourrie par un ensemble de discours analysés en cours.
Se familiariser avec la rhétorique antique et ses principaux concepts théoriques ;
Apprendre les bases de l'argumentation et se repérer dans le panorama actuel des études en argumentation et analyse du discours ;
Savoir appréhender les discours présents dans la sphère publique.
No time out :
"Participants engaged in a conversation cannot escape the communication game they are involved in, which means that everything they say, express or do (consciously or unconsciously) is available for interpretation by their. "
Les maximes de Grice (1975)
(Linguistique) Quatre principes de conversation que le locuteur suit pour faire comprendre ce qu’il dit aux interlocuteurs.
Grice (1979) développe ce principe de coopération en neuf maximes, qu’il classe en quatre catégories :
Maximes de quantité
1. Que votre contribution soit aussi informative que nécessaire.
2. Que votre contribution ne soit pas plus informative que nécessaire.
Maximes de qualité
1. Ne dites pas ce que vous croyez être faux.
2. Ne dites pas ce que vous n’avez pas de raisons suffisantes de considérer comme vrai.
Maxime de relation
1. Soyez pertinents.
Maximes de manière
1. Évitez de vous exprimer de manière obscure.
2. Évitez l’ambiguïté.
3. Soyez bref.
4. Soyez ordonné.
(dsl c illisible)
Examen composé de 4 parties :
• Définitions (4 définitions, 1 point/définition)
- Qu’est ce que le pathos en rhétorique classique ?
• Restitution (2 questions, avec sous-questions, 4 points par question)
- Quelle est la différence entre les preuves techniques et extra-techniques
- A partir de tel extrait, quel raisonnement pouvez-vous identifier, comment fonctionne-t-il ?
• Réflexion, à partir du principe de comparaison (4 points)
- Comment les émotions sont-elles appréhendées, en pragmatique, logique informelle et rhétorique ?
• Exercice d’analyse (4 points)
- A partir de tel extrait :
➢ Identifier le genre discursif
➢ Contextualiser le discours
➢ Réflexion/identification d’un principe rhétorique (logos, ethos, pathos)
TRAN-B105
Grands courants de la littérature
Le cours propose un parcours historique et théorique comparé à travers les littératures française et étrangères. Il adopte, en fonction des années, un fil rouge qui peut porter sur une forme (roman, nouvelle, théâtre...), un mouvement (baroque, réalisme, modernisme…), un thème ou un concept (la mimèsis, la guerre, le lecteur…).
Ouvrages à lire (Q1) :
-Les Souffrances du Jeune Werther, Goethe (1774)
Roman épistolaire
Le personnage de Wilhelm comme "virtuel"
-Le Dernier jour d'un Condamné, Victor Hugo (1829)
Roman à thèse
-Frankenstein, Mary Shelley (1818)
______________
Ouvrages et auteurs étudiés :
(Le roman médiéval)
Chrétien de Troyes (1130 - 1180)
- Lancelot, Perceval = persos des chevaliers de la table ronde
- Les légendes Arthuriennes
Idéalisé, épopée, monologie, centralisme
(Le roman de la Renaissance)
-Le Roland Furieux de Ludivico Ariosto (16e siècle)
Epopée en vers italien, éléments romanesques épiques, idéalisés
Registres tragiques et comiques
- La Divine Comédie de Dante Alighieri (Florence, 1265 - 1321)
Fonde la langue italienne moderne et unifie la langue
- La Peste de Boccace
(Le roman moderne)
- Gargantua de François Rabelais (France, 1542)
Accumulation et exagération
Héritage médiéval qu'il transforme
Esprit humaniste et encyclopédique médecine moderne : conscience du corps humain
Critique et sciences. Polyvalence
- Don Quichotte de Miguel de Cervantes (Espagne, 1605)
Anti-héros, ironie : attitude d'un idéaliste, mais ne se rend pas compte de la complexité de la réalité. Passion romanesque (dulcinée)
Pense être vertueux, "se bat contre des moulins", vit dans l'illusion.
- Mikhaïl Bakhtine : analyse de Rabelais et du roman
Réfléchit sur les problématiques contemporains.
Phénomènes mondiaux et historiques. Evolution de la société.
Considération de l'invididu. Dimension auto réflexive
(Le roman picaresque en Espagne, Angleterre et Allemagne) 1550
Conscience sociale, réalisme, confrontation aux difficultés de l'existence, laïque
Picaro = anti-héros, homme sans honneur, défaut humain
Subjectivité de la première personne du singulier : "je"
Fin ouverte, dévelopement de personnages, structure épisodique
Thématique de la route : lieu transitoire, croisement des classes sociales, rencontres imprévisibles, espaces de diversité, réalité géographique.
- Guzmán de Alfarache est un roman picaresque écrit par Mateo Alemán (1599)
Le patrimoine commun : le siècle des Lumières, humanisme et philosophes : remettre l'humain au centre des préoccupations
(Le 17è siècle : Tendance baroque et classique)
- Le romanesque : corrige la vie par la fiction
- Le roman réaliste ; témoigne de la réalité
- Le roman baroque : fantasmé et idéalisé : L'âge baroque s'inspire de l'Antiquité
Le roman baroque va s'inspirer de l'épopée et du modèle épique. S'éloignant du vraisemblable.
Thématiques variées : amour, tragique
règne de Henri IV en France (1553 - 1610)
Réalité poétique, exaltation, voir au delà des apparences
"Sublimer les âmes", révélateur photographique
Transfigurer la réalité avec le style
Poèmes
(Le roman pastoral, 1627) shepherds and shepherdesses = bergers et bergères
Bucolique, serein. Bergers = décor traditionnel de l'art pastoral. Littérature d'évasion, exaltation des sentiments amoureux. Longs récits. Inspire les peintres et les tapissiers.
- L'Arcadie de Jacopo Sannazaro (Italie, 1483) - l'Italie et l'Espagne connaissent un Renaissance plus tôt qu'en France
- La Diane de Jorge de Montmayor (Portugal, 1559)
- La Galatea de Miguel de Cervantes (Espagne, 1585)
- L'Astrée de Honoré d'Urfé (France, 1607)
(Le roman précieux ou héroïque)
Contexte des salons du 17ème siècle : élite sociale. Lieux de réunions et de conversations. Inspiration pastorale.
Galanterie et préciosité. Idéal esthétique de distinction. Art de la parole. Revendications sur la place des femmes dans la société.
- Madeleine / Mlle de Scudery : "Comment se montrer digne ?" (France, 17e siècle)
Développe l'art de la parole et le savoir vivre mondain.
Délicatesse, idéal esthétique de distinction, langage chatié
Revendication sur la place des femmes
- Les précieuses ridicules, de Molière (France, 1659)
- Le grand dictionnaire des pretieuses, ou La clef de la langue des ruelles
- La carte de Tendre est la carte d'un pays imaginaire appelé « Tendre » inventé au XVII
(Le roman bourgeois, en quête de vraisemblance.)
Montée de la bourgeoisie lettrée. Considération des moments historiques importants. Facteurs politiques et sociaux. Réaction contre les invraisemblances. Evolution des mentalités et des formes. Peinture des passions (moins épique), authenticité. Subjectivité. Connivence entre le lecteur et le personnage. Roman d'anaylyse psychologique.
- La princesse de Clèves de Mme de la Fayette (France, 1678)
Composé à deux mains, collaboration. thèmes : la fidélité. Roman réaliste avec des personnages fictifs.
Quête de l'
authenticité (=personnages vont penser par eux-mêmes et par leur situation, histoires intimes et moins épiques, peintures de leurs passions.)
Subjectivité du pronom "je". Vraisemblance, brièveté, simplicité.
Inspiration moderne
Adaptations cinématographiques transfigurée à notre réalité contempraine : La Fidélite, 2000 ; La belle personne, 2008.
____________
Roman épistolaires. Récits de voyages, d'aventures. Mémoires. Journal. Manuscrits retrouvés.
____________
Le roman au 18e siècle : Âge d'or du roman.
Le roman sentimental
L'
épistolaire en Angleterre :
- Pamela, ou la vertu récompensée de Samuel Richardson (1740)
Roman épistolaire réaliste subjectif. thème : ascension sociale.
- Clarisse Harlowe,
Clarissa, or, the History of a Young Lady (1748)
Courant qui mène à une influence importante pour :
Les anglais et le "novel", plus réaliste, roman noir (fin 18e)
Un accent sur le réalisme subjectif.
Les illustrations. Traductions. Adaptations. Parodies. Eloge de Richardson (de Diderot) "Qui élèvent les esprits, touchent l'âme."
Le roman sérieux
Débats sur le roman en France : Imagination vs Réalisme
- Télémaque (fils d'Ulysse) par Fénélon (1694/ fin 17e)
Roman didactique. Roman "inclassable", s'inspire du modèle épique
Opère la synthèse entre la tradition de l'âge baroque et les nouvelles orientations du roman.
Le roman réaliste
Décrit le monde quotidien. Pas d'idéal moral, ni d'élément fantastiques du merveilleux. Héritage du picaresque (roman réaliste espagnol)
Roman de moeurs. thèmes récurrents : libertinage, vie en société.
- Gil Blas de Santillane de Alain-René LESAGE (France, 1725)
Roman d'inspiration picaresque espagnol.
Illustrations et gravures "Carte postale"
- Histoire du chevalier des Grieux et Manon Lescaut de Abbé Antoine-François PREVOST (France, 1697-1763)
Mise en abîme populaire d'un chapitre contenue dans un roman de 7 volumes
Questions métaphysiques sur la nature du bonheur. Impact considérable et authenticité
Thématique : prostituée et chevalier, "filles des rues" et le "sans le sou"
Evenement historique important : état de La Louisiane, rafle de filles de joies et déportation vers les colonies (prisons)
Volonté de dépeindre des conditions morales.
(Le roman de 1715 à 1760 en France)
Chute de la popularité du roman car monarchie de droit divin.
Critiques de la liberté, problème d'alphabétisation
Le roman critique le pouvoir, la société et est considéré comme un "poison"
→ succès grandissant : la classe bourgeoise est grande consommatrice
→ épanouissement du genre malgré les critiques (censeurs, l’Église, les moralistes)
1737 : Volonté de l'état d'interdire le roman. Censure.
Suscite des réactions par réflexe d'intérêt de la population par une publication plus intensive ainsi qu'une lecture consciente.
(Mort de Fénélon, Diderot (1713 - 1784), 1751-1772 : Création de l'encyclopédie par la collaboration de 150 auteurs)
Siècle didactique, volonté d'instruire le public. (Cependant : livre onéreux, cas d'analphabètisme, pas de bibliothèques)
-> Réflexions sur le roman : pratiques meta-discursives : péritexte, préfaces
Censure alors recours à des canaux parallèles clandestins "sous le manteau", impression des ouvrages à l'étranger.
Focus sur Rousseau : "L'homme naît bon, c'est la société qui le corrompt."
Mépris pour le roman, nombreuses critiques.
Jean-Jacques Rousseau (Genève, 1712 - 1778)
- Julie ou la Nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau (Suisse, 1761)
Roman épistolaire polyphonique, "lettres de deux amants", auteur comme dépositaire de lettres trouvées (préface)
Références : l'Astrée de Honoré d'Urfé (univers bucolique pastoral), Lettres portugaises de 1669 (roman polyphonique), la princesse de Clèves de Mme. de la Fayette (honnêteté et vertu), Télémaque (roman d'éducation), Manon Lescaut de Prévost (place de la femme dans la société), couple réel ayant existé : Héloïse et Abelard.
Personnages : Julie et Saint-Preux
Thématique : Justice de classes sociales, sacrifice pour sa vertu, confiance, honnêteté.
Julie comme modèle de vertu, veille sur son domaine. (Meurs pour sauver son fils)
Il a une volonté de donner une leçon par ce récit, de créer un modèle vraisemblable par son idéal de vertu = génèse du roman.
Il rejette pendant longtemps le roman et devient ennemi de ce genre littéraire,
Discours sur les Sciences et les Arts (1750) : il résout ce paradoxe dans la préface de Narcisse
" La littérature corrompt les peuples restés proches de la simplicité primitive mais elle
est nécessaire quand ils sont déjà corrompus, car elle permet d’éviter le pire »
Prend les devants dans la préface de la Nouvelle Héloïse: « Il faut des spectacles aux grandes
villes et des romans aux peuples corrompus »
Le cas de Rousseau : il s'isole à la campagne en 1756, dans cet échappatoire il se tourne vers ses souvenirs et se dit ivre d'amour sans objet = transposition littéraire de ce qu'il ressent. Il se laisse imprégner par l'histoire qu'il écrit et devient obsessionnel envers ses personnage. Il est amoureux de sa Julie, incarnation de la vertu et de la pureté.
Le réel n'a pas nourri la fiction, mais la fiction a nourri le réel.
But de Rousseau: rencontrer un objectif moral et donner au romanesque une dignité nouvelle
→ Obsession de la précarité des choses et de l’existence humaine (profiter du temps
sur terre pour atteindre l’idéal de vertu)
Denis Diderot (France, 1713 - 1784)
Directeur de l'encyclopédie avec D'alembert. Méconnu de son vivant. Fait preuve de prudence dans ses écrits, les oeuvres circulent entre huit clos, et ne circulent pas librement à cause de la censure de la monarchie.
1920 : après sa mort il est reconnu pour son travail.
- Jacques le Fataliste (1771-1778)
Un roman qui n'en est pas un. Ruptures. Non-linéaire.
Dialogue avec le lecteur. Interventions incessantes par le narrateur.
Anti-roman délibéré. Fictionnel.
Confronte des idées.
Développe des points de vues.
Enigmatique. Fataliste. Irrésumable.
Omniscience. Allégorie de la vie, discussion de la vie, philosophie.
Le narrateur se confond avec l'auteur et s'adresse à haute voix, émet des commentaires, fait part de ses hésitations.
Récit de fiction. Pas de continuité.
recours à de nombreux et longs dialogues à Romans de Diderot sont adaptés au théâtre et
au cinéma car beaucoup de dialogues faciles à transposer
• Récits enchâssés
• Filiation avec Cervantès : couple renouvelé de Don Quichotte et Sancho
à Renoue avec la veine picaresque (route, voyage)
Au début, Jacques s'exprime sur sa vie sentimentale.
Mais la discussion dévie sans cesse. Personnages sont des humains ordinaires. Ils se questionnent de façon parodique sur des interrogations philosophiques.
Le but de Diderot : déconcerter. Rompre avec la tradition romanesque.
Déconstruire le récit, l'intrigue (satire, refus d'hasards providentiels), personnages, dialogue (sans cesse interrompu)
Il dénonce le genre romanesque comme falsification de la réalité : rompt l'hypnose du roman. Le réel du roman est fabriqué par des procédés du romancier.
Laurence Sterne
- Life and Opinions of Tristram Shandy, Gentleman (1759)
Le roman est présenté comme une autobiographie : son prétendu héros,
gentilhomme d’une quarantaine d’années, annonce au lecteur qu’il entend lui narrer
les grandes lignes de son existence. Pourtant, le personnage dont on parle le moins
au cours du récit, c’est bien Tristram : au terme des quatre premiers volumes de
l’ouvrage, il n’est pas encore né ; à la toute fin, il est au seuil de l’enfance. On
apprend seulement des « malheurs » de Tristram qu’ils ont commencé neuf mois
avant sa naissance, et se sont pleinement illustrés lorsque l’accoucheur faillit lui
écraser le nez, et la bonne se trompa de nom en vue d’un baptême précipité. On sait
aussi qu’après la mort de son frère ainé, son père lui écrit une « Tristrapédie » (un
système d’éducation) et qu’ayant grandi, l’enfant se blessa par accident. On discute
des vêtements à lui donner, du précepteur éventuel. Le reste n’est que digressions,
coq-à-l’âne: l’histoire – si l’on peut dire qu’il en est une – procède en réalité par
accumulation de micro-récits, qui prennent pour but d’étaler une érudition parfois
ironique et aux objets multiples (de l’amour aux enfants précoces, en passant par les
vêtements des anciens romains ou les lois du temps psychologique), ainsi que de
dresser le portrait des parents proches de Tristram. Citons Walter, son père, un épris
de philosophie recourant en toute circonstance à ses théories et réflexions stoïques.
Son épouse, personnage quelque peu effacé, est présentée comme douce et armée
d’une patience souveraine. Il y a aussi l’oncle Toby, un ancien militaire au cœur
tendre qui se consacre avec nostalgie à l’étude des fortifications et rallie son fidèle
serviteur Trim, invalide de guerre lui aussi, à la cause de son « hobby horse » (sa
manie). Une veuve nommée Wadman s’en éprendra et réussira à s’en faire aimer,
sans qu’on apprenne le fin mot de leur histoire d’amour. Mentionnons encore Yorick,
le curé aux nombreux ennemis, qui à la plaisanterie allie l’ignorance de la vie. Le
narrateur livre au sujet de tous ces personnages une multitude d’anecdotes et
d’observations décousues, dans un livre qui se veut autant « progressif » que
« digressif », mais qui n’a ni début ni fin véritable. Tout au long du roman, il entretient
aussi un dialogue avec le lecteur, qui se voit interpellé, parfois même sommé de
réaliser certaines actions ou d’adopter telle opinion.
novel anglais, 9 volumes, le protagoniste Tristram n'apparâit qu'au 4ème volume !
Allusion à " La Trahison des images " de Magritte
Tristram Shandy = roman ≠ « vie » annoncée par le titre
Analyse
→ questionnement sur les processus de perception et de représentation de la réalité
→ rupture de l’illusion : pas plus que les mots, les images ne sont les objets de la réalité
// Sterne dénonce l’illusion romanesque >> texte qui rappelle qu’il s’agit avant tout d’un roman (méta
roman), non d’une « vie » (cf. pages noires, blanches, marbrées, dessins bizarres …)
transgression de l’horizon d’attente du lecteur (lecture active)
Jeux avec le lecteur
Jeux avec le support
Avènement du novel en Angleterre
- période de débats sur le roman
- nouveautés < Angleterre (cf. Richardson)
- Le novel ou le triomphe de l’individu (intérêt pour la subjectivité)
_ contexte intellectuel :
→ Locke, Essai sur l’entendement humain, 1689: philosophie expérimentale (connaissance <
expérience)
→ individu placé au centre des préoccupations
_ contexte économique et social :
→ ascension de la bourgeoisie (attentes spécifiques sur le plan littéraire)
- Mise en avant de l’individu, de ses capacités d’analyse, de pensée et de réussite sociale
- favorise l’apparition d’un roman où le personnage est capable de réussir socialement
Un « nouveau » roman :
→ description de l’homme moderne dans la société moderne: -
sa vie extérieure (héritage du picaresque) -
sa vie intérieure (psychologie et émotions); cf. réalisme subjectif chez Richardson
→ Héros en devenir dans une société qui évolue (ascension sociale)
L’auteur : éléments de biographie
→ 1713-1768
→ études à Cambridge
→ lectures : Locke, Rabelais, Montaigne, Cervantès
→ à partir de 1738 : pasteur (-> temps réservé à l’écriture)
→ écriture de sermons, pamphlets, etc.
→ Voyage sentimental à travers la France et l’Italie (1768)
à meurt de la tuberculose
Pierre Chorderlos de Laclos
Portrait de l’auteur : carrière militaire, auteur d’un seul roman
- Les liaisons dangereuses, sous titré Lettres recueillies dans une société et publiées pour l’instruction de quelques autres, est un roman épistolaire de 175 lettres (1779 - en 1782)
Personnages : Vicomte Valmont, Mme de Montreuil, duo pervers de deux nobles manipulateurs, roués et libertins du siècle des Lumières.
Le roman libertin mondain
• Claude Prosper Jolyot de Crébillon fils: un maître du genre, Les Égarements du cœur et
de l’esprit
• Récits d’aventures libertines, catalogue des conquêtes (érotisme cérébral)
• Les récits libertins de Crébillon fils ont été imités par ses successeurs
• Canevas archétypal:
- un narrateur, revenu des égarements de sa jeunesse, raconte en détail son
apprentissage dans la carrière galante
- initié très jeune aux plaisirs de l’amour par une femme généralement experte
souvent plus âgée (l’initiatrice)
- carrière galante
- façonné par un mentor (le roué) sans scrupules
- catalogue impressionnant de victimes, consentantes ou non (roman-liste) ! codes
sociaux du 18e s très différents d’aujourd’hui
- ≠ descriptions explicites
- fait une fin : renonce au libertinage et se marie, père et mari exemplaire (récit
rétrospectif).
• Laclos s’inscrit dans la tradition mais il transcende les codes et pousse le genre à son
paroxysme
à Il est redevable à la technique du roman-liste MAIS s’en démarque en choisissant
de démultiplier les points de vue :
- polyphonie épistolaire (≠ Mémoires)
- un double féminin du roué : Mme de Merteuil
- Déplacement de la focalisation :
• ≠ apprentissage du jeune homme
• = duo de libertins, leur lutte à mort après la complicité
Sous-genre littéraire :
roman de moeurs, philosophique (Voltaire, Montesquieu et les Lettres persanes), libertin (Laclos)
La notion de peuple n'apparaît que reellement au 19e siècle
Vocabulaire de littérature :
Roman : Ouevre littéraire libre qui tire ses sources de l'Antiquité. Objet qui contient un univers et qui peut engager un développement continu. (+++)
Prose : Forme d'écriture libre qui n'est soumise à aucune règles de versification.
Fiction : Du domaine de l'imaginaire, construction
Narration : Choix technique qui organise une mise en scène, structure de construction, stratégie
Monodicte : à une seule voix
Polyphonie : à plusieurs voix
Authentique : Qui fait foi en lui-même, qui démontre sa propre appartenance véritable
Vraisemblable : Qui semble vrai, qui peut être considéré comme vrai
Feintise / feindre : Faire semblant, simuler
supercherie : tromperie
Roman échevelé : oeuvre littéraire désordonnée, sans ordre
Lovelace : séducteur sans scrupules
Laïque : réparation de la pensée de la religion dans une société
Ascension : Elevation miraculeuse
Connivence : Entente secrète
pícaro : voyou, escroc, jeune délinquant (Miséreux, orphelins, « irréguliers » vivant en marge de la société et à ses dépens, gens des basses classes, ordinairement, ou déclassés, filous de toute espèce, voyous des rues, bandits de grand chemin, bohémiens, capitaines de compagnie, les pícaros sont des antihéros dont le personnage constitue un contrepoint à l’idéal chevaleresque)
Mise en abîme : Histoire dans une histoire
ab ovo : dans l'oeuf
Incipit : Début d'une histoire, introduction
L’incipit
= passage initial d’un texte narratif (= incipere)
= endroit stratégique du texte :
§ fonction codifiante (codes pour déchiffrer l’univers romanesque proposé)
§ fonction informative (qui ? quand ? où ? pourquoi ?)
§ fonction dramatique (amorce de la narration)
§ fonction séductrice (captiver le lecteur)
Métalepse : Inerventions d'un auteur narrateur dans une histoire (ex : Jacques de Fataliste de Diderot)
COMM-B105
Initiation à la recherche bibliographique et documentaire
Notions de base de la recherche d’information (les sources d’information et leurs spécificités) ; les méthodes et les outils de recherche ; l’analyse critique et l’évaluation de l’information ; les méthodes pour intégrer l’information dans un travail personnel (citation, paraphrase, références bibliographiques, bibliographies, etc.)
Compétences développées : savoir conceptualiser le besoin d’information ; chercher l’information en bibliothèque et sur Internet ; analyser l’information ; exploiter les différents types de sources en fonction de leurs spécificités ; intégrer et structurer l’information dans un travail écrit
TRAVAUX PRATIQUES
"Dans le labyrinthe" Alexandre Serres, Séminaire de lecture
Mardi groupe A
10h-12h
Fiche de lecture (+photo)
prise de note et fiche sur UV
TP : Références exercices encadrés
Vendredi groupe 3
16h-18h
Théorie :
Mercredi 16h-18h
Notions
+ ref littérature grise,site internet, article scientifique disponible en ligne
Evaluer l'information sur internet, fiches de lecture
entrainement à l'examen : questions sur les sources et les recherches bibliographiques
quizz
Méthode :
Traduire l'énoncé de recherche (conceptualisation, usage d'ouvrages de références, définir le champ lexical et le champ de savoir) : mots-clés et descripteurs techniques
Recherche sur internet : utilisation de moteurs de recherche, catalogues scientifiques (OpenEditions, cible+, Google scholar)
Emploi d'opérateurs boléens et de facettes/filtres de recherche
Evaluer les résultats de recherche (pertinence ; bruit et silence)
Partie 1 :
La recherche d'information et le travail documentaire
Source : Origine d'une information, base de la sciencitivité, corpus
- Documents : information matérialisée sur un support. Destiné à être diffusé et conservé.
- Donnée : Information chiffrée, quantitativé
Ressource : Base de données, catalogues et inventaires, portails d'édition scientifique
Fondement de la véracité :
journalisme : authenticité de l'information
recherche scientifique : base de l'analyse
Information générale : Ouvrage de référence (Encyclopédie, dictionnaire)
Information pointue : Document scientifiques (Articles, monographies, littérature grise)
___________
Documents numériques : Nouvelles méthodes technoscientifiques
Se différencie des techniques analogiques
- Souces matérielles : analogiques, sur papier, produits avant l'ère informatique
- Sources numériques :
- documents nativement numériques (digital born)
- documents numérisés : scannés ou converties
Diversification des formats
Modifiables : open-source, wiki, etc
Intertextualité numérique (liens et hyperlinks)
___________
Les composantes de la recherche :
Bibliographie (source secondaire) =+ Analyse / Problématisation += Corpus (sources primaires)
Bibliographie se référencie dans l'appareil critique
Base du discours scientifique, champs d'étude, arguments, cadre théorique, postulat, contexte
Le besoin d'information : exprime la raison pour laquelle un individu cherche une information ("The process of asking question")
Le besoin d'information en vue de la connaissance et en vue de l'action
_____________
Les ouvrages
-Ouvrages de références : encyclopédie, dictionnaires, manuels, atlas, sources statistiques, administratives
Information de base, définir des axes de travail, utile pour se familiariser avec un sujet, identifier des mots-clés, trouver des renseignements pertinents à la recherche
Lecture séquentielle (vs linéaire)
Dictionnaire : Objet culturel qui présente le lexique d'une ou plusieurs langue sous fome alphabétique.
Types : Dictionnaire linguistique, encyclopédie universelle, dictionnaire/encyclopédie thématique, dictionnaire biographique.
___________
Encyclopédie: ἔγκυκλος παιδεία (énkyklos paideía) = « le cercle des
connaissances », l’« enchaînement de connaissances »
(« én » : dans ; « kyklos » : cercle, et « paideía » : éducation).
Définition : Ouvrage qui rassemble toutes les connaissances humaines de la terre, dans tout domaine selon un ordre alphabétique ou thématique.
_____
Wikipedia :
Encyclopédie universelle, multilingue, collective, libre, vérifiable et améliorable
« Le but d'une encyclopédie est de rassembler les
connaissances éparses sur la surface de la terre ; d'en exposer
le système général aux hommes avec qui nous vivons, et de le
transmettre aux hommes qui viendront après nous; afin que
les travaux des siècles passés n'aient pas été inutiles pour les
siècles qui succèderont ; que nos neveux devenant plus
instruits, deviennent en même temps plus vertueux et plus
heureux ; et que nous ne mourions pas sans avoir bien mérité
du genre humain. » (Diderot)
Concepts / Définitions
confiance dans l'esprit collaboratif
Logiciel de la famille des CMS (Content Management System)
Licence Copyleft
Permet d'utiliser les données sous licence en conservant les droits d'auteurs, pourvu de citer de manière déontologique les sources.
________
Documents scientifiques : spécialisation, expertise : auteur spécialistes en la matière
Evaluation par les pairs (peer review)
Méthodologie : Analyse avec des outils spécifiques
6 critères de scientificité :
- Relu par les pairs
- Appareil critique (notes et bibliographie)
- Registre courant-soutenu
- Vocabulaire spécifique
- Problématisation : thèse, expérience, hypothèse
- Objectivité, pas d'opinion
Etat de l'art : permet à l'auteur de se positionner
Il est indispensable de citer ses sources.
_________
La désinformation : pratique de communication intentionnelle ou non-intentionnelle d'un contenu qui ne vise pas à dire la vérité. (mensonge, canular, complotisme, deepfake)
Le deepfake est un moyen de désinformation par hyper-trucage multimédia avec la génération d'image par IA.
Critique d'authenticité : évaluer par une analyse interne et externe. (discours, forme, matériel, texte, technique, paratexte & contexte sémantique)
____Partie 2 : Chercher l'information
KBR (Bibliothèque royale de Belgique)
Bibliothèque de la commission européene
Catalogue collectifs : ressources en ligne, "méta-catalogues"
Worldcat (base de donnée, pas d'accès à l'ouvrage)
BE : unicat.be
Catalogues payants : EBSCO (eng), CAIRN (fr), JSTOR (eng)
Open Access : DOAJ (eng), OpenEdition (fr)
_____________
Google Scholar : moteur de recherche de documents scientifiques, contenus scientifiques
Métadonnée : une donnée qui sert à décrire une autre donnée
Google books : Outil spécialisé, numérisation à large échelle de contenus, accès partiel ou complet, moteur de recherche intra-textextuel
ChatGPT
Gemini, IA google
_____________ outils de recherche :
Effectuer des recherches multilingues
Equation de recherche (efficacité) : Traduire notre question en termes documentaires
- mots-clés = termes issus du langage libre / langage naturel
- descripteurs = termes du langage documentaire (indexation alphabétique) : technique, propre aux experts
-Sujet de recherche
-Déterminer les disciplines, champs de savoirs
-Repérer des mots-clés / champs lexical
Consulter des ouvrages de références pour établir l'énoncé de son sujet de recherche
Traduire de façon claire et précise son sujet
- Déterminer les champs du savoir en rapport avec :
- Science politique
- Sociologie
- Economie
- Psychologie
Identifier les mots-clés, clarifier et assembler les thématiques
Préciser sa recherche en combinant des mots-clés
Appliquer l'évaluation de l'information de Serres : Crédibilité, autorité(s), qualité(s), pertinence(s)
(> w <*) cours en auditoire noteeees ‼️* priorité d'examen !!
-Autorite administrative (autorité de la position administrative)
- ‼️Autorité cognitive : crédit qu'on attribue à l'expertise, la confiance accordée. (Personnelle, institutionnelle, textuelle, plausibilité intrasèque - possibilité interne)
" En quoi est-ce l'oeuvre de spécialistes ?"
Autorité : crédit que l'on attribue à une personne. (cognitive, informationnelle)
Autorité informationnelle énonciative : auteur
Autorité informationnelle institutionnelle : éditeur, institution (ex: aca sciences humaines et sociales)
Autorité informationnelle support : type de document
Autorité informationnelle contenu : genre, vocabulaire, sources, appareil critique
Importance de l'autorité informationnelle et ses 4 catégories!
Crédibilité : caractère, qualité rendant quelque chose de susceptible d'être digne de confiance selon sa source, son message et le média
Est-ce que la source est crédible ?
Est-ce que le message est crédible ?
Est-ce que le support médiatique est crédible ?
4 types :
Crédibilité présumée : usager et ses représentations, point de vue, appriori, supposition
‼️ Crédibilité réputée : la source (auteur, éditeur, institution) preuves documentées
‼️ Crédibilité de surface : dispositif (paratexte) observable, note de bas de page, références, bibliographie
Crédibilité d'expérience : usager et son expérience (subjectif : selon ton expérience, ce document est-il crédible ?)
Qualité : relatif au sujet et à l'actualité des recherches du sujet
Identifiée et sourcée : auteur, source, appareil critique
Fiable : présomption de véracité
Originale : Apporte de la nouveauté
Complète : précision et exactitude
Fraîche/Récente : actualisée et mise à jour
Utile : en vue de l'objectif de recherche
Bien structurée : Bien rédigée, argumentée
Pertinence : Adéquation dun document ou d'un objet informationnel à la demande d'un individu donné
Pertinence-système : est-ce que le document est pertinent pour le système ? (ex : pdf image ou txt)
Pertinence-utilisateur : le document est-il adéquat pour l'utilisateur ?
Pertinence-sujet : est-ce que le document est adéquat par rapport au sujet ?
-----
‼️exemples d'examen :
Crédibilité de surface : sobriété du document,
article de presse périodique quotidien " le Monde "
Crédibilité réputée : Réputation du document !!! Le périodique le Monde est un journal d'information français estimé des publics initiés, avec une réputation ancienne et réputation certaine comme source d'information fiable (vocabulaire technique)
Journal d'idéologie affirmée, riche, bien sourcée.
Journal d'information belge réputé, réputation à sensation. Crédibilité de surface : sobre dans sa présentation, première colorée, paratexte à sensation, publicité,...
----
Qualité : relatif au sujet et à l'actualité des recherches du sujet
Identifiée et sourcée : auteur, source, appareil critique
‼️Fiable : présomption de véracité
Originale : Apporte de la nouveauté
Complète : précision et exactitude
Fraîche/Récente : actualisée et mise à jour
Utile : en vue de l'objectif de recherche
Bien structurée : Bien rédigée, argumentée
Lien avec la fiabilité de l'évaluation de l'information (et de la désinformation)
_____
Pertinence : Adéquation d'un document ou d'un objet informationnel à la demande d'un individu donné.
‼️En rapport avec le besoin d'information.
La pertinence varie selon le contexte, la période, la culture...
(pas pour exam)
Pertinence-système : est-ce que le document est pertinent pour le système ? (ex : pdf image ou txt)
Pertinence-utilisateur : le document est-il adéquat pour l'utilisateur ?
Pertinence-sujet : est-ce que le document est adéquat par rapport au sujet ?
___________________________________________
Opérateurs booléens : écrire en majuscule
AND : intersection
OR : addition de deux mots-clés
NOT : (sauf)
importance de l'ordre
(ex : Jeunes NOT adulte
Chat NOT animal
Apple NOT fruit
^ resultat qui porte sur apple et pas sur le fruit
Antivax NOT Covid
^ permet de s'informer sur Antivax sans le sujet du Covid)
() : importance des parenthèses
(ex : B AND (Belgique OR Belgium))
Jamais d'opérateurs différents sans parenthèse !
* : la troncature : supression partielle ou totale d'un terme
ex : Exemple: Gestion de l’info* →
information, infographie, …
? : le masque
Me?er : meier, meyer
Wom?n : woman, women
journalis? : journalism , journalist
feminis? : feminism, feminist
“ ” : les guillemets, pour des expressions
exactes ou un titre exact. Ou concept.
_____________
Le bruit et le silence
Opérateur : AND and NOT (diminue le bruit) / synonymes, termes associés, langues, OR (diminue le silence)
Le bruit correspond à des documents trouvés mais non pertinents pour la recherche.
Le silence correspond à des documents non-trouvés et pertinents pour la recherche.
ex : grand nombre, pertinent
" sujet " AND (sujet OR sujet)
ex : plus petit nombre
sujet AND sujet
Equation de recherche :
Contextualiser le sujet
Reformulation de la thématique du sujet
Fragmentation du sujet
Concept : (ex: habitudes de consommation : usage)
(+tableau)
_____________
Paratexte
Appareil critique dans les articles scientifiques : notes de bas de page, notes entre parenthèses
Sert a référencer les informations.
Il peut se trouver en bas de page, à la fin d'un chapitre, du livre ou de l'article ou entre parenthèse.
Dans la recherche en sciences sociales et humaines, pour tout travail académique, le paratexte est place de préférence en bas de page.
Référence bibliographique : base de l'appareil critique
Honnêteté intellectuelle, appronfondissement
Système de référencement : infocom de sources
Classement : par ordre alphabétique du nom de l'auteur, par types de documents
Identification : permet d'évaluer l'information
Paratexte auctorial :
péritexte (intérieur) : nom de l'auteur, titre, préfaces éventuelles, appareil critique
épitexte (éléments autour du document, extérieur) : annexes (autre volume), discours, interviews
Paratexte éditorial :
péritexte : couverture, jaquette, titre de la collection
épitexte : reviews, publicité, catalogues de collection
Ouvrage collectif et contribution :
Titre : péritexte auctorial
Inter-titre : péritexte auctorial
Titre du chapitre : péritexte auctorial
Nom de page : péritexte éditorial
Couverture : Péritexte éditorial
Références/ Bibliographie : péritexte auctorial
Vidéo : titre interview : épitexte auctorial
Tweet d'une photo commentée d'un ouvrage de référence : auteur d'un ouvrage pris en photo : épitexte auctorial
Table des matières / sommaire d'un ouvrage collectif : péritexte auctorial
Article de presse, de périodique d'intérêt général : titre : péritexte auctorial. Chapeau : péritexte éditorial ou auctorial (variable)
Date : péritexte variable
Péritexte : Ensemble des éléments qui complètent le texte de l'ouvrage
Epitexte : Ensemble des éléments autour de l'ouvrage
-
Auctorial : dépend de l'auteur
Editorial : choix de l'éditeur
et al : mention qui signifie "et les autres". Si plus de 2 auteurs, il faut écrire 1 auteur et ajouter - et al.
s.l : sans lieu
s.d : sans date
loc cit : réference identique
id : idem. Même nom de l'auteur, mais document différent
ibid : même document, mais les pages différentes.
ex : ibid., p.58.
ou ibid (solo): document a été cité dans la référence précédente.
op. cit : cité dans les pages précédentes.
pp : plusieurs pages.s
Bibliographie :
Classer les références par ordre alphabétique ou thématique
___________
Open Access
Internet & le web
Web : organe scientifique
Internet : réseau protocole qui permet la connexion
Moteur de recherche : aspect mécanique qui permet d' extraire des informations pertinentes (en adéquation avec le besoin)
"Préciser le besoin"
Informations éphémères et foisonnantes
La cartographie du web ; exploration du www
Web Crawler : répertorie les données du web (mise à jour)
Principe : L'utilisateur entre une requête dans un moteur de recherche qui répond en affichant une liste de données
___
La notion d'index : mots-clés
(Existence depuis l'avènement du livre)
Un index d'une terminologie : guide, liste répertoriant des thématiques qui caractérise le domaine et accompagné d'une référence qui se rapporte à l'endroit où est situé la donnée dans l'ouvrage.
Fonctions :
1. Nécessité pour situer le contenu.
2. Améliorer la qualité considérable de la recherche.
Constitué par l'auteur.
-> Permet d'obtenir une information plus pertinente, et gain de temps
Fonction : réduire l'information à ses termes les plus significatifs (+slides)
___
Indexer les pages webs :
mécanisme d'indexation :
Opération automatique qui s'opère avec l'identification de mots-clés / ensemble de caractères / chaînes de caractères.
Barrière sémantique (le système mécanique est composé de chiffres)
Système d'état binaire 0 et 1
Déduction : si un terme est répété plusieurs fois, il fait vraisemblablement partie de la thématique sujette. = Fréquence d'apparition, caractérise une importance.
Le code analyse les éléments de formes.
____
Le moteur de recherche va classer les résultats par pertinence.
En fonction de la fréquence d'apparition, le résultat sera considéré comme + pertinent.
Les mots-clés sont associés à une pondération : nombre qui définit l'importance du terme.
Lors du classement les résultats de recherche des pages avec une forte pondération seront affichés en haut de liste.
Sur Google :
Classement des résultats
Deep web
Confusion popularité et pertinence
Un moteur de recherche Google :
- Hégémonique (il est le plus utilisé, suprématie de l'état) : on voit le monde à travers les yeux des Google
- Classement : page rank
Page Rank : comment est classé les résultats ?
Nombre de clic, paiement de Google < - no
____________ page rank ‼️
Algorithme de classement des pages est basé sur les liens hypertextes (hyperlinks) : citation d'ouvrage
Le principe de Google se base sur le monde de la recherche bibliographique et font une analogie avec les liens hyperlinks et les ouvrages référencés.
Au plus une page à de liens qui la mentionnent, au plus elle est importante -> reference approuvée.
Une page classée dans le mécanisme page rank est proportionnelle aux nombres de liens qui la mentionne.
-> démocratie de liens ?
Pas de vote pour ou contre une page (si une page est partagée, dans un but de dénonciation, la popularité de ce site peut monter)
Faille technologique : sur internet, le contenu n'est pas jugé et l'autorité de Google est indifférente quant au contenu.
Page qui a du poids : importante : considérée comme populaire
"Les grosses pages s'alimentent entres elles et les petites pages ont plus de mal à tisser un meilleur résultat. "
Question de l'autorité et popularité.
Pertinence vs popularité
Conséquences de la popularité
" Google Bombing " : façon d'utiliser l'algorithme du page rank pour influencer les résultats.
Utilisation de mots-clés pour faire monter une page (hyperlink) ex : fdp linking <*a href=""> alors le mot clé va faire monter la page
Search Engine Optimization : entreprise qui optimise les classements avec des mots clés adéquats
Les moteurs de recherches sont victimes du "SpamIndexing"
____
Publicité et sponsorisation
Publicité ciblée : mots-clés ciblés
Anciennes pages vs Nouvelles pages
___
Le deep web
Partie du web qui n'est pas encore indexé par les moteurs de recherche.
Surface web >< web visible
=/= dark-internet
En dehors des protocole de communication informatique :
Anonymat cryptés
Échangez sur internet anonymes et cryptés.
Réseaux de trafics, circuler une information, échanges dans des zones géographiques où la circulation d'information est illégale.
L'essentiel de l'information n'est pas indexé, "caché".
Bases de données, informations payantes, format non-conventionnels, contenus à accès restreints
(Ex : library ULB)
Wayback machine : initiative qui permet de répertorier et d'archiver des pages sur le web
Pourquoi cette absence d'indexation ?
• Limitations techniques : Web-crawlers
Structures hiérarchiques, informations liées
Limitations par la puissance des serveurs (volume de l'information)
Moteurs de recherches vont stocker une partie et non la totalité.
• Accès restreint : accès internet ou restreint à certaines pages
Robots.txt, métadonnées : NO-INDEX = balise qui indique que le texte ne dois pas être indexé
^ Fichier texte comprenant des instructions sur les pages qui informé de ne pas indexer la page
Authentification+ mot de passe, dites protégés d'accès.
Sites payants (paywall) vs sites gratuit (inscription gratuite) - espace personnel (ex : monulb = portail gratuit)
• Le contenu dynamique :
Les bases de données en ligne (séries d'informations liées les unes aux autres)
Pages créées en fonction de la requête de l'utilisateur.
N'existent que dans l'instant
Bases de données académiques, gouvernementales, commerciales (ex : boutiques en ligne)
Données
Open access : L'accès ouvert
Mouvement qui vient en réaction au coût prohibitif que font payer les académies
Modèle de diffusion accès ouvert (différent de l'accès libre où les droits d'auteurs ne sont pas protégés, le contenu est libre d'usage et d'accès) ou l'information est accessible mais les droits d'auteurs sont protégés.
Plateforme centralisée
Diffusion large, possiblement indexée = accès important
Google scholar :
(+Slides)
Sources académiques, scientifiques
Dépôts institutionnels
IA : Cohérence du discours de l'agent conversationnel
Critique de la pertinence des résultats sur les sources utilisées utilisees et informées
____________
______ ______
/\__ _\ /\ == \
\/_/\ \/ \ \ _-/
\ \_\ \ \_\
\/_/ \/_/
Analyse littéraire : Etude sur le document scientifique
ISBN : international book number
ISSN : International Standard serie number
Collection U : université
PUF : Presse universitaire de France
Britannica : Encyclopédie universelle
CNRTL : Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales
_______________
-Les ouvrages de références : encyclopédie, dictionnaire, atlas, manuels, syllabus (but didactique)
-Les documents médiatiques : périodique d'intérêt général, article de presse, vulgarisation, reportage
Différencier contenu et fond : site web, article sur une page web =/= arricle scientifique
pour référencement : si site de périodique d'interet general : site d'actualités
-Les documents scientifiques :
Périodique scientifique. Contient des articles scientifiques.
Monographie (livre, analyse scientifique portée sur un sujet. Rédigé par un chercheur, évalué par des pairs, s'adresse à un public initié)
Littérature grise (thèse, mémoire) : document produit et protégés par la propriété intellectuelle, rapports, projets de recherches, enquêtes numériques, sans processus commercial. présence du terme "Promoteur"
Ouvrages collectifs : dir, edited by. Article d'un ouvrage collectif = contribution
"La science est accumulative."
COMM-B125
Communication des organisations et institutions
Appréhender la communication dans le contexte des organisations et des institutions
Comprendre les organisations et les institutions en termes de phénomènes communicationnels
Acquérir les notions fondamentales de la communication organisationnelle et institutionnelle
Comprendre des faits d’actualités, des études de cas et des exemples concrets
Stimuler une réflexion critique concernant les évolutions contemporaines dans la vie des organisations et des institutions.
La communication des organisations et institutions est un processus d'écoute et d'émission de messages et de signes à destination de publics particuliers qui visent à s'améliorer et à renforcer ses relations.
12 séances :
1) La communication des organisations : définition, évolutions et enjeux
synthèse :
"La communication dans les organisations est le processus d'écoute et de transmissions de messages et de signes à un public (membres, employés d'une équipe ; interprètes cibles, clients) particulier dans le but d'améliorer le message et de renforcer les relations." La communication est interne et externe. Une organisation va d'abord constituer une identité d'entreprise avec un objectif, des valeurs ; l'image d'une entreprise va être la représentation et interprétation par un public. L'organisation va se concentrer sur l'image voulue et perçue, alors que l'interprète va percevoir la vraie image de l'entreprise. (image voulue, vraie, perçue) La connaissance de son public/auditoire par l'entreprise est importante pour l'étude qu'elle va intégrer dans son processus de communication. Une organisation peut évoluer et modifier son image pour d'adapter à son public tout en respectant la culture d'entreprise éthique et la responsabilité sociale des entreprises en considérant les enjeux socio-culturels, écologiques (règlementation conforme : label ; s'oppose au greenwashing), économiques et son discours (ex : la parole du dirigeant : com corporate) . La professionalisation de métiers dans la communication des entreprises et la présence de nouvelles technologies d'informations, telles que les outils numériques vont développer la communication. (ex : le digital a détrôné les médias, phénomène où le numérique est devenu le moyen de communication n°1) Le public peut faire face à une crise de confiance face aux informations données par la communication des entreprises à cause des abus et excès de mondialisation (ex : greenwashing : prétend défendre des valeurs écologiques), de la multiplication de mensonges et scandales des organisations et du développement de la pensée critique. L'organisation tente alors de humaniser son discours, de trouver une proximité avec son public par la communication locale, de mobiliser les valeurs de bien-être psychologique et social au sein de son organisation.
2)Les théories de l’organisation : de la théorie classique à l’école des relations humaines
synthèse :
Les théories classiques des entreprises se développent avec la révolution industrielle et mettent en place de système d'organisation telles que le fordisme, le taylorisme, le toyotisme, la mcdonalisation. Les théories classiques d'organisations du 19 et 20ème siècle comportent des limites et des problématiques de considération de valeurs humaines par la formalité de la bureaucratie et par ses procédures, impersonnalise les employés pour maximiser les performances. Les tâches sont répétitives par le travail à la chaîne, les ouvriers dépendent d'un salaire en rendement, d'une inégalité sociale par rapport à la hiérarchie établie, rigidité comportementale et autoritarisme et dans le système de travail. Le toyotisme développe une méthode efficace de production par sa qualité et prix compétitifs, avec le principe des 5 zéros et de sa production sur demande - flux tendu. (ex : les japonais n'ont pas l'espace de stockage et fonctionne sur "commission") Ces méthodes de production vont faire émerger le lean management en 1991. Lean signifie "mince" ou "au + juste", par une production sans gaspillage en enlevant le superflux.
La mcdonalisation est une méthode de consommation rapide, où le citoyen consommateur travaille de lui-même dans le service (fast-food) ce qui permet un gain de temps, et un gain de main d'oeuvre. Les méthodes de productions et consommations industrielles vont réfléchir à l'amélioration des conditions humaines en remettant à l'honneur l'humain dans le milieu de l'organisation, ce qui va amener l'existence de l'école des relations humaines. En se posant les questions de ce qui motive et implique les employés à travailler, des études sur l'analyse des dynamiques de groupe de travail et des interactions humaines vont démontrer que les relations sont une source de motivation même. Une mise en place de leadership/guide permet d'éviter la confusion et la désorientation d'un groupe, sans aller vers une direction stricte. La discussion collective et interactive prouve son efficacité dans des études et analyses de situations (ex : comment faire manger des abats ?) et donc souligne l'importance de la force de la dynamique de groupe plutôt que la psychologie individuelle. Une étude sur les besoins a été réalisée par Maslow avec la pyramide des besoins qui informe sur l'importance de pouvoir satisfaire les besoins primordiaux (physiologiques, besoins de sécurité) pour accomplir des besoins superieurs (relations sociales, estime de soi, accomplissement personnel) Ce qui démontre l'importance pour un humain de subvenir à ses besoins fondamentaux pour atteindre la réalisation de soi et avoir la motivation nécessaire pour accomplir les tâches dans le cadre du travail.
Insatisfactions dans le travail des 2 théories : salaire, relations avec les collègues, rapports avec la hiérarchie...
Protocole formel et structure informelle : Limites des relations humaines : occulte des facteurs importants en se concentrant sur la psychologie, manque d'adaptation de la crise économique.
Les théories de l’organisation : les approches modernes et contemporaines
synthèse des approches modernes : (rapport managérial par l'environnement et leadership)
Les approches modernes : L'école de la contingence avec les structures managériales influencées par l'environnement d'une organisation : des cherceurs étudient sur différents systèmes de coordinations efficaces pour le fonctionnement d'une organisation. Mise en place de hiérarchie et stratégies par un dirigeant/leader.
Leadership : un leader doit pouvoir mener un groupe et posséder des compétences (gestion de l'attention, de la signification, de la confiance, de soi) par une communication claire, précise et pertinente, par une attention et empathie envers les autres, par un intérêt à former et à maintenir l'intérêt de son audience. Il doit pouvoir susciter l'intérêt de la participation. La qualité d'un leader est importante pour une organisation, il doit posséder des talents d'inspiration afin de motiver l'équipe.
Les critiques du leadership sont : que le discours managériaux peut conduire à une hiéarchisation et une domination par les dirigeants.
Une organisation se doit d'être flexible, responsable et innovante. Le travailleur doit faire preuve d'autonomie et de capacité d'initiative.
Les approches contemporaines : (rapport managérial et rapport technologique)
* Conceptions nouvelles et amélioration des systèmes d'organisation par une aspiration individuelle et une subjectivité des travailleurs = la Culture de l'épanouissement (ex :Silicon Valley)
-> Management trop distant, addiction au travail, bureaucratie
Préoccupations du bien-être au travail -> devient une "hypocrisie managériale"
Critique chez Amazon : Mécanisation par des machines des tâches, contrôle par des machines -> déshumanisation
* Conditions de travail : Le mal-être au travail dans les sociétés contemporaines par la demande de l'implication personnelle/engagement, l'évaluation individuelle, la mécanisation des tâches, le dicton "le client est roi" et la course vers le progrès qui épuise mentalement et physiquement le travailleur. Pour éviter les dégradations de conditions de travail, l'entreprise doit adapter son organisation environnementale par la connivence avec le travail physique acceptablebio-compatible, un amménagement sécurisé et favorable à l'épanouissement.
* Digital labor : Plateforme d'économie collaborative : mise sur le marché de ressources non-utilisées. (ex : airbnb)
-> mise en relation, pas d'infrastructures
-> précarisation, instable, pas de salaire ni de protection sociale
Plateforme de micro-travail : requête, encodage d'activités digitale
-> pas de qualifications requises
-> déshumanisation, l'humain est exploité en devenant la main d'oeuvre pour le numérique = hyperstandardisation des actions et perte du savoir-faire
Plateforme sociale : production de données à valeurs économiques
-> gratuit, social
-> exploitation
La patrimoinalité des données (propriétaire de ses données), exploitation et vente de ses propres données : problème d'éthique, d'inégalités et de pouvoir.
Solutions à la croissance numérique :Le numérique provoque une diminution du travail
Diminuer le nombre dh'ueres de travail pour permettre aux autres de travailler.
Etablir un revenu universel sans condition, pour maintenir la paix et éviter les révoltes.
Les théories des effets des relations publiques et de la publicité
La communication publique et les effets de la publicité (+ auteurs influents à la réflexion)
- La communication publique
Agent de presse et promotion (Phineas Taylor Barnum)
Développement de publicité commerciale et colonistes au 19ème siècle avec les freakshows.
Information publique (Ivy Lee)
Informations exactes et intérêt du public
Communication de crise, et de presse.
RSE = Responsailité sociale des Entreprises et Déclarations of principles
ex : 1906 accident de train
Communication asymétrique bidirectionnelle
Propagande, manipulation des opinions
Associe valeurs/opinions du public pour les persuader
Le public n'a pas de pouvoir d'interaction
ex : Les Torches de la liberté (publicité de cigarettes "pour femmes". valeur défendue = indépendance féministe)
Affiche de l'oncle Sam (engagement des citoyens pour la guerre. valeur défendue = défendre sa nation)
Communication symétrique bidirectionnelle
Modèle idéal de communication avec émetteur et récepteur
Mutualité entre publique et organisation
ex : la démocratie sur les réseaux sociaux
- Les effets de la publicités :
Le behaviorisme : stratégie de communication avec stimulis sur l'auditeur
ex : L'expérience du petit Albert (John Watson, 1920)
Expérience sur des chiens (Ivan Pavlov)
La pause café ou "coffee break"
Association sensorielle et psychique, réflexe conditionnel, conditionnement généré.
Logique de conditionnement d'association (behavior = comportement)
La conditionnement opérant (Frédéric Burrhus) : punition ou récompense
Conéquences d'un comportement
Conditionnement publicitaire : omniprésence du message, répétition, phase d'extinction si non exposition du msg
Les limites de l'approche behavioriste : La prépondérance des effets de l’environnement sur les comportements
Le matraquage publicitaire va fonctionner sur des messages relativement simples
La multiplication des messages publicitaires peut générer une mauvaise image
La hiérarchie des effets de la publicité :
Stade cognitif > Stade affectif > Stade connatif
Connaissance du message > Intérêt > Action et décision
Dissonnance et Consonnance (Léon Festinger) :
L'individu à besoin de cohérence rationnelle, sinon cela provoque de l'inconfort psychologique et pour combler ce manque il va exprimer des rumeurs pour se rassurer. Mécanisme face à un manque d'information publique.
Conséquences sur les pratiques publicitaires :
En publicité, trois réactions possibles face à la dissonance :
-Le consommateur évite l’information
-Il réduit la portée de l'information dissonante, pour la rendre moins dérangeante
-Il remet en cause la crédibilité de la source afin de disqualifier l’information
Des pratiques publicitaires adaptées
-Crédibiliser l’information avec des points de vue d’experts ou de leaders d’opinion
-Des campagnes d’envergure, dans la durée, via des canaux de communication où l’audience est plus captive
-Utiliser des arguments rationnels
-Rassurer le consommateur en lui fournissant aisément une information consonante
Critique de la publicité et manipulation de masse : le story telling
Raconter une histoire pour convaincre ou intéresser les individus.
+ le schéma actantiel (de Algirdas Julien Greimas)
Les raisons d'efficacité du récit : identification aux personnages.
Selon W.R Fischer : la fidélité narrative, la probabilité narrative, les bonnes raisons d'y croire.
Selon Christian Salmon : le récit comme arme de distraction massive car elle fabrique des histoires et formate les esprits.
Le récit comme une vente de valeur à but d'intérêt.
Les récepteurs sont passifs et soumis à la manipulation.
Vision réductrice et linéaire qui néglige la possibilité de contre pouvoir et à la complexité des situations de réception
La tyrannie des marques (de Naomi Klein): Dominance et influence la société.
Ne permet plus la liberté de choix, ni la diversité.
Vente d'identité de marque > concentration de travail de production > oligopole et exploitation.
ex : L'atelier des misères de Nike.
Le nuage numérique de Evgeny Morozov : Internet comme outil de contrôle.
Surveillance et collecte de données > cybersurveillance
ex : affaire Snowden, "PRISM", 11 novembre, affaire Cambridge Analytica, "dark posts" sur Twitter
Critique du numérique : le web était sympa, il ne l'est plus. (Dominique Cardon)
Ne pas réanimer les figures anciennes du pouvoir et de la domination
Nouveau type d'exercice du pouvoir en s'appuyant sur l'autonomie et la liberté
La communication externe des organisations : de l’identité visuelle à la communication de marques
Le logotype : design associé à une culture dans un but d'internationalisation
Qualité d'appréciation d'un logo :
- Perception, distinction
- Compréhension, signification
- Mémorisation, impact
- Attribution, lien
- Valorisation, valeurs
Le logo (et la typographie) évoque(nt) des connotations
Selon le domaine d'idées, le logotype va suivre des codes de secteur.
La communication visuelle est importante par sa singularité, sa position, son audacité, sa qualité. (charte graphique)
Le logo a la possibilité d'évoluer. (obsolescence: +- 10 à 30 ans)
Le branding : l'histoire du branding :
Actions et techniques destinées à la gestion des marques
Vient de l'allemend "tison", marquer au fer rouge. Artisan qui signe le produit. Garantie avec les sceaux.
Révolution industrielle : grande patromonie des marques et fondateurs.
Accélération et société de consommation. Mondialisation. Multiplications de marques.
Une marque forte et puissante génère la confiance, la connaissance et la satisfaction.
Fidéliser sur une base affective : 'lovemark', identification.
Engagement, modèle et file.
Implique le consommateur.
Différents types de marques: (+ hiérarchie : luxe > haute gamme > milieu de gamme > économique > très économique)
- le brand-uit (branding + produit) : multiplicité de produits
- la marque-gamme : propose des produits de même nature
- marque-ombrelle couvre une même marque pour des produits différents
- marque-caution : cautionne d'autres marques plus petites
Architecture de marque : le développement de la marque:
- branding house (ex : Google. Propose un ensemble de service. Monomarque. Affecte tous les produits en cas de crise)
- house of brands (stratégie multimarque)
- architecture hybride (ex : Coca cola)
Stratégie d'extension de marque : exploite le capital de la marque
- Extension géographique (limites : obstacle de la langue vernaculaire)
- Extension des gammes
- Extension des marques (marques-ombrelles)
Stratégie d'alliance : co-branding, signer un produit commun.
Branding culturel : Intégrer les valeurs de la société. Idéologie de " l'idéal ". Provoque une changement de mentalité. Centres d'intérêts. Valeurs en commun.
Opportunité culturelle.
Identifier les mouvements sociaux, l'émergence de sous-culture.
La lad culture dans le branding culturel : phénomène d'hypermasculinité contre la hyperféminité (ex : Axe vs Dove)
Les autres outils de la communication externe
synthèse des autres outils de la communication externe : la communication évènementielle, évènement éco-responsable, la communication d'influence, le lobbying (acte visant à influencer la décision avec des acteurs "représentants d'intérêts".), communication de crise (Typologies de crise : technique/économique, humaine/sociale) par la communication préventive, le mécénat et le sponsoring, naming (association de marques)
Mécénat : Aide fournie à une cause ou à une oeuvre. Améliore l'image de l'organisation en lui conférant une aura de citoyenneté. (principalement dans le sport, projets humanitaires, projets sociaux, éducation, recherche scientifique et médicale, protection de l'environnement)
Sponsoring : Créer un lien entre une marque et un évènement ou une activité pour envoyer un message commercial au public. Développe la notoriété, améliore l'image, associe la marque à une expérience vécue, ressourcement bénéficié.
Limites du naming : Risque de non-appropriation du nom par les médias, dé-sémentisation, risque.
________________________________________________________________________________________
La communication constitutive des organisations
1)
Cooren, Francois, and Daniel Robichaud. 2019. ‘Chapitre 6: Les Approches Constitutives’. In La Communication Organisationnelle, by Sylvie Grosjean and Luc Bonneville, 2nd ed. Montréal: Chenelière Éducation. p.166
2)p.1-15 Cooren, Francois. 2015a. ‘Chapter 1: What is (Organizational) Discourse? How is This Book Organized?’
Objectifs :
Une approche constitutive : la communication comme organisation
Une approche critique : le rapport entre communication et pouvoir
Une approche discursive, matérialiste et constructiviste
L’ontologie de l’organisation, la rhétorique managériale et la construction de soi
La communication organisationnelle et la diversité au sein des institutions
La communication organisationnelle des entités non-commerciales (par ex. les ONG)
l’impact de la communication organisationnelle dans l’espace public
Lectures :
2 OBLIGATOIRES :
Cooren, Francois, and Daniel Robichaud. 2019. ‘Chapitre 6: Les Approches Constitutives’. In La Communication Organisationnelle, by Sylvie Grosjean and Luc Bonneville, 2nd ed. Montréal: Chenelière Éducation.
"Étudiez ce texte à partir de la page 166 (section 6.2: l’organizing selong Karl E. Weick)
Les exemples indiqués dans la présentation font partie de la matière à étudier pour l’examen"
Cooren, Francois. 2015a. ‘Chapter 1: What is (Organizational) Discourse? How is This Book Organized?’ In Organizational discourse : communication and constitution, door François Cooren, 1–15. Cambridge, UK Malden, MA Polity Press.
___________________________
Mumby, Dennis K. ‘Chapter 1: Introducing organizational communication’. In Organizational communication: a critical approach. London: Sage Publications, 2013.
Mumby, Dennis K. ‘Chapter 3: Scientific management, bureaucracy and theemergence of the modern organization’. In Organizational communication: a critical approach, 55–80. London: Sage Publications, 2013.
Mumby, Dennis K. 2013. ‘Chapter 6: Communciation, culture and organizing’. In Organizational communication: a critical approach, 133–54. London: Sage Publications.
Zienkowski, Jan, Marie Dufrasne, Sabri Derinöz, en Geoffroy Patriarche. 2020. ‘Le discours NWOW et ses logiques interprétatives : sens, critique et subjectivité dans les « nouvelles formes d’organisationdu travail »’. Gestion 2000 37 (1): 221. https://doi.org/10.3917/g2000.371.0221.
Mahy, Isabelle. 2011. ‘Chapitre 5: Les approches symboliques et culturelles’. In La communication organisationnelle: approches processus et enjeux, sous rédaction de Sylvie Grosjean et Luc Bonneville, 111–39. Montréal: Chenelière Éducation.
Alvesson, M., en H. Willmott. 2002. ‘Identity Regulation as Organizational Control: Producing the Appropriate Individual’. Journal of Management Studies 39 (5): 619–44. https://doi.org/10.1111/1467-6486.00305.
Cet article se focalize sur le concept de NWOW d’une façon enthousiaste et non-critique:
Kok, Arjan de. 2016. ‘The New Way of Working: Bricks, Bytes, and Behavior’. In The Impact of ICT on Work, onder redactie van Jungwoo Lee, 9–40. Singapore: Springer Singapore. https://doi.org/10.1007/978-981-287-612-6_2.
Cet article traite du concept de NWOW / NFOT d’un point de vue critique:
Ajzen, Michel, Celine Donis, en Laurent Taskin. 2015. ‘Kaléidoscope des nouvelles formes d’organisation du travail: l’instrumentalisation stupide d’un idéal démocratique et collaboratif’. Gestion 2000: management & prospective 31 (3): 125–48.
1) Intro, définition et critique CCO
Les approches "fonctionnalistes" et "instrumentalistes" dans la pratique de la gestion dans les organisations sont très présentes dans le but de servir les objectifs et profits des organisations. La communication est utilisée pour contrôler diriger et réguler les employés. Une approche critique face à ces phénomènes est engagée pour réfléchir sur les différents moyens de la communication dans une entreprise. Les approches critiques se focalisent sur
l'inégalité du pouvoir, l'idéologie, les valeurs et besoins, les identités des individus de l'organisation, les relations et tensions dans la communication.
Instrumentalisme : servir à des objectifs organisationnels,pratiques de gestion ; la communication est conçue comme un outil/instrument au service de la
performance.
Réification : Donner les caractéristiques ou transformer en chose ce qui n'est pas. Transformer en objet statique. Terme qui signifie une dynamique rendue immobile. Considérer une personne comme un objet ou une idée abstraite comme élément concrèt.
Développement de professions dans la communication interne et externe et des plans de communication afin de structurer le discours organisationnel. L'approche fonctionnelle est efficace d'un point de vue gestionnaire mais contragnante d'un point de vue critique et vis-a-vis du bien être psychologique humain. (ex : Le Taylorisme comme idéologie vs école des relations humaines)
L'instrumentalisme sert à protéger les intérêts du capitalisme. (Individu vs Organisation capitaliste)
Le mécanisme de contrôle et de pouvoir communicationnel (surveillance) n'est pas forcément mauvais, mais peut devenir dangereux pour les individus selon les intentions de celui qui l'utilise et les abus possibles qui risquent de créer de l'inégalité.
-> Déterminer des objectifs, le type de contrôle autorisé, la contribution au bien ce celui-ci
5 façons de contrôler une organisation (selon K. Mumby) dans le CCO: Direct control (hiérarchie), Technological control (par des appareils numériques), Bureaucratic control (mise en place de structures formelles), Ideological control (tentative de contrôle des valeurs, identités), Disciplinary control (responsabilité de l'employé, auto-gestion)
Caractéristiques (de C. Redding) constitutives des organisations complexes : L'interdépendance, La différenciation fonctionnelle des tâches, Orientation vers des objectifs collectifs, Mécanismes de contrôle, + Processus de communication (ajouté par K.M)
CCO : Communication constitutionnelle des organisations
L'approche constitutive place la communication au premier plan dans l'organisation :
La communication génère les phénomènes organisés. ->
Interactions
Une organisation est co-construite par des individus en interaction qui négocient le sens de l'action collective.
Importance de l'
environnement matériel. (architecture du lieu de travail, bureaux et locaux, TICS (technologie d'information et communication), systèmes de transports...)
Enfin, les approches CCO s'intéressent au dimensions
discursives, interprétatives et matérielles des organisations.
Agent acteur-réseau (TAR = Théorie Acteur-Réseau)
Capacité de l'humain à interpréter son environnement et à intéragir avec autrui. Importance de l'acteur, du membre dans le système organisationnel = Importance de l'individu et de l'ensemble des outils et configuration dans le collectif.
Agency / Agentivity : capacité d'agir sur la façon dont la réalité est configurée. En fonction avec les relations des acteurs-réseaux.
L'organisation est une configuration en tant que réseau de liaisons construit collectivement par des êtres humains et des acteurs non-humains.
Action performative des collectifs : étude faite sur les interactions du faire vivre et faire fonctionner dans une entreprise au travers de conversations, déclarations, engagement, directives...
Exemple de la lecture, Callon 1986 : L'agentivité dans sa pluralité : analyse sur l'agir des non-humains et à leur contribution au déploiement collectif.
L'expérience consiste à montrer que l'échec et le succès dépendent de : compétences des chercheurs, qualité des instruments qu'ils utilisent, coopération de leurs alliés et comportement (perspective relationnelle) même de leur objet d'études + paramètres d'environnement et de danger
-> Mobilisation d'un ensemble d'acteurs. Réseau hybride = acteur-réseau = unité cohérente.
Le porte-parole ou ventriloque (site web, document... -
le porte-parole n'est pas forcément humain)
Représentatif de l'organisation, incarnation humaine ou non-humaine
Auteur/Autorité des paroles de l'entreprise -> Corporate (personne qui incarne les valeurs de l'entreprise)
Exemple de la lecture : Concept de co-orientation p.184-188 : Interaction entre deux organisations : La langage dans sa dimension performative : l'énonciation comme la performance d'un acte qui contribue à l'évolution de la réalité (énoncés descriptifs ou constatatifs, manifestations orale, discussion et échange), effet important sur le réel. conversation, analyse interractionnelle.
Co-orientation : interaction et en relation avec un acteur-objet ou entité collective.
Se positionner dans l'interaction. Négociation d'une entreprise, d'une relation.
Les structures comme acteurs qui participent aux interactions, à la communication constitutive d'une organisation (status, prorécures, protocoles, plans stratégiques,...)
L'importance de la conversation et du discours dans la communication constitutionnelle des entreprises permet de montrer qu'un humain peut être un porte-parole animé par des motivations de représentation d'une entreprise.
L'organisation est traduite par chaque acteur, ceux-ci sont comme des passeurs. L'individu échange son identité personnelle au profit de l'organisation, le temps de la communication relationnelle entre deux entreprises.
Les approches CCO démontrent que les programmes et plans d'entreprises doivent être portés et animés par les dirigeants, les gestionnaires et les employés pour avoir le moindre effet constitutif.
L'organizing selon Karl E. Weick : 1969, il s'intéresse au fondement particulier d'un ensemble organisé et notamment aux processus qui les engendrent et les maintiennent dans le temps.
Il définit l'organizing comme : une grammaire consensuellement validée visant à réduire l'équivoque au moyen de comportements réfléchis et interdépendants. Organiser c'est assembler des actions continues et
interdépendantes en séquences intelligibles générant des résultats sensés. Par
grammaire, il signifie : un ensemble de règles implicites et explicites, procédures, normes, habitudes collectivement partagées. Par
équivoque, il signifie que les situations peuvent être polysémiques,
interprétées de plusieurs manières.
Grammaire/règle/norme > Partage/répartition/action > Responsabilité/interdépendance/harmonisation > vers individu intelligent/capacité/efficacité > Production et Résultat
Le mythe :
- Répartir les tâches interdépendantes pour qu'elles articulent et s'assemblent les unes par rapport aux autres.
- Harmoniser les activités, raisonnement, se mettre d'accord, considération des comportements
- Responsabilité indépendante et sensée
- Production et résultat pour l'organisation dans le temps
Réactions sociales entre individus : échange, coordination, action collective produite, évènements/séquences/trajectoires, ordre dans le temps qui constitue les propriétés que nous appelons "organisation".
L'organizing en tant que processus de construction de sens : (inspiré du modèle socio-culturel de l'évolution)
- Enaction / enactment
- Sélection
- Rétention
Enaction : changement environnemental obtenu, adaption à cet environnement qui évolue > action concrète. Observation/perception/
compréhension = indice, participation (partie-prenante)=
action (réagir, adapter), évolution.
Sélection :
choisir ou privilégier une interprétation de la situation parmi un ensemble de lectures théoriquement possibles. Permet d'organiner l'expérience et les activités de manière compréhensible. Question de l'
avenir. Consacrer, correspondre. Plus l'équivoque semble faible, plus le sens à donner à une situation paraît évidente, univoque. Stratégie.
Rétention :
Définir les situations dans lesquelles les acteurs se trouvent, cela permet de
s'instruire sur les expériences du passé. Mémoire organisationnelle par la documentation, agendas, bases de données, lois des institutions.
Réponses réactionnelles à l'équivoque potentielle des situations et activités précédemment analysées dans le passé. L'enation et la sélection marquent par rétroaction ce processus de rétention.
Obtention d'une stratégie = réponse, efficacité Signifie les résulats, base stable des choix décidés.
La communication comme constitutive des organisations : les discours organisationnels
Discours et discours organisationnel
Dispositif techno-managerial de Nnwow vs la Bureaucratie
(+notes de cours)
Le Discours (macro-discours) : disciplines, professions, discours d'organisations, concepts, idéologies... Discours "solutionistes" des professionnels TIC. Change management. Corporate.
Abstraction immatérielle. Circule des valeurs. Manifeste d'identité. Theoritical discourse
Le discours (avec minuscule): language-in-use, conversations, textes, paroles, échanges en ligne, communication non-verbale et visuelle.
Contexte interactif. Activité. Discourse Analysis
Le Discours NWOW techno-managérial (2005, B. Gates) : ou NFOT (Nouvelles Façons d'Organiser le Travail)
Pratiques de flexibilité spatio-temporelle (flex-desks, télétravail, …)
Management ‘participatif’ (par opposition avec le manager comme surveillant ou chef)
Modes de travail collaboratifs
Technologies de l’information et la télécommunication (TICs)
^ Programme idéalisé
Développement d'un dispositif techno-managérial néo-libéral, discours positif avec une visée d'améliorer l'efficacité et la performance des employés.
Critique :Comment refuser de s’investir tant et plus dans son travail dès lors qu’il est présenté comme une source d’épanouissement ? Comment pourrait-on rejeter une perspective telle que l’amélioration de la qualité de la vie au travail ?
La communication organisationnelle et la construction d’une culture et d’un sens de soi (notes de cours digi)
Culture des organisations
Culture, discours et identité
- Le Discours NWOW :
NWOW : New Ways of Working
Culture du bien-être
Teamwork, efficacité : capacités sociales, interactivité
Environnements 2types : Teamwork et bureaucratie
nwow = employé idéal (autonomie, libre, responsable)
Performance
Rapports entre la culture, le discours et l'identité
"Le Tournant culturel" dans la pratique organisationnelle
Culture d'entreprise, contexte sociologique dans les sciences humaines. Ensemble de théories et méthodes selons les phénomènes sociaux deviennent également culturels.
Culture axée sur le sens : se manifeste à
toute échelle (organisation nationales, familiales...), l'homme est émergé dans la sémantique qui l'entoure (web=toile), les discours sont un outils qui sont utilisés pour donner du sens au monde.
Structures de signification
Contexte historique du tournant culturel :
1970-1980 : crises et instabilités économiques, conflits sociaux, délocalisation de l'industrie
Changement idéologiques qui impacte considérablement le travail avec les révolutions culturelles (mouvements de génération de développement personnels) > le travail comme source d'épanouissement valorisée, considération de l'individu
Les gestionnaires voulaient se débarrasser de l’image d’un chef bureaucratique, rigide et autoritaire.
Les nouveaux théoriciens et gestionnaires de la communication cherchaient à instrumentaliser la culture organisationnelle.
>
Le tournant culturel est caractérisé par deux approches: les organisations ont une culture et les organisations sont des cultures
Donner du sens à son organisation (approche CCo : compréhension de la structure de bas en haut)
Cultures et sous-cultures au sein d'une organisations :
La culture dans l'organisation se fragmente et est une réflexion des besoins, des valeurs, des pratiques des membres. Elle est interprétée par des artefacts culturels par ses membres.
La culture instrumentalisée :
-
Approche pragmatique / instrumentaliste / fonctionnelle pronée par les gestionnaires:
Transformer les pratiques pour le rendre + efficace, culture utilisée comme outil pour intégrer les employés dans l'organisation.
Mise en valeur de la culture par les gestionnaires, qui vise à créer une identité collective.
"In search of excellence", 1982 P&W - ouvrage de gestion qui analyse des gestions d'organisations
Analyse : Des entreprises qui parviennent à investir dans la création d'une culture commune dans lequel les membres de l'organisations pouvaient s'
identifier. Atteindre l'excellence, comme but financier. Les rôles et les valeurs des employés doivent s'aligner en fonction de cette excellence par la formation.
- Idéologie de la réussite
- Mobilisation des valeurs positives
- Concept d'identité
- Communication sur sa mission, culture d'entreprise (fait référence aux : individus, essence, effet)
= Stratégie communicationnelle instrumentaliste / discours managériaux
L'identité au sein d'une entreprise
Identité commune souhaitée par les gestionnaires
et l'identité individuelle
Distinction de 3 processus :
- Identity regulation / Régulation identitaire : pratiques discursives des gestionnaires envers les membres
- Identity work / travail identitaire : Toutes les activités interprétatives pratiquées dans la vie, concerne l'identité personnelle
- Self identity / conception de soi : Résultat construit (par une articulation des matières culturels primaires à travers des = interactions, messages, expériences, processus cognitifs)
--
Critique :
Kunda : Guide, analyse et élucide l'expérience des situations sociales des membres.
Sous un contrôle normatif, les membres agissent pour le bien d'une entreprise par une motivation interne avec une identification avec les objectifs de l'entreprise.
L'employé est employé au nom de l'intérêt de la corporation de l'entreprise.
Le discours organisationnel impacte le fondement idéologique et les conséquences formatif de travail sur ces membres.
---
Résister la régulation culturelle et identitaire :
La théorie et les pratiques de la gestion n'est pas toujours efficace (par son côté oppressant, régime régulé) car l'engagement et la loyauté d'un employé dépend de lui-même. La tentative de contrôle provoque une dissidence / résistance / effet de cynisme.
Chaque organisation est multi-discursive, elle
déploie différents discours selon les objectifs visés.
Le discours NWOW est un discours néolibéral (importance de la liberté, l'invididualité), dont il est difficile d'y résister, ce discours se veut positif et l'efficacité se veut d'être un idéal personnel qui défent des valeurs morales.
Le principe NWOW est une construction qui
structure ses valeurs sur des idéaux. Il se veut démocratique pour que les employés participent aux valeurs de la société. Développe des "soft skills" = tactiques managériales avec une logique humanisante.
(distinction : discours officiel et non-officiel)
Objectif : efficacité dans l'entreprise.
____
La logique
démocratique (consultative et participative au niveau de l’équipe) et la logique humanisante peuvent atténuer les implications les plus radicales de la logique néolibérale.
Les effets trop normatifs et la logique néolibérale peut influencer le moral et la liberté de membres qui constitue une entreprise. Les discours de défense au bien être contrent les idéologies morales trop strictes.
L'autonomie et l'auto-gestion doit rester une valeur importante aux principes du NWOW.
(distinction : discours ancien bureaucratique et moderne NWOW)
Le client < citoyen
mot-clés : construction, culture, identité, ancien et moderne, valeurs morales, idéologie, discours, fonction, règles, norme, principes, efficacité
_________16.12.24
^ Identité (le sens de soi) d'un individu comme cible et de la culture comme outil de la communication organisationnelle.
Diversité et communication
Diversités des identités & minorités : - genre, culture et ethnicité dans la vie organisationnelle
Les stratégies de communication en dehors d’un contexte commercial : les ONG et la communication institutionnelle
L’impact de la communication organisationnelle sur l’espace public
Plans stratégiques auxquels les organisations vont mettre en place
Egalité des chances (l'équité) / Equal opportunities
Management des compétences / Competences management
La diversité / Difference of diversity
La diversité d'un groupe correspond aux ressemblances et aux différences entre les membres.
Attributs individuels :
- Attributs démographiques et sociaux : âge, le genre, ethnie, cultures
- Différences de connaissances, de compétences
- Valeurs, positions politiques, idéologiques
- Types de personnalités (introvertis vs extravertis=
- Position et status externes
Quels types de diversités/différences faut-il prendre en compte pour la meilleure fonction d'une organisation ?
D'un point de vue CCO : l'identité comme construction, construite à travers le discours et le "sense making"
Le système de catégorisation, système social construit selon les rapports ; les caractéristiques citées plus haut de suffisent pas car la différence, faisant
partie de la vie sociale est un élément constructif et fait partie d'un
principe organisant. Les traits d'individus impactent sur la vie organisationnelle, sur la culture d'entreprise, la façon dont l'organisation va être construite.
! Différence liée au rapport de pouvoir, aucun système de classification n'est "innocent" car la classification d'un rapport avec autrui à un lien au pouvoir.
Valeurs attribuées sont dichotomique et fonctionnent avec des différences opposées/radicales. (employé idéal vs employé non-idéal)
- Valorisation d'autrui dans le système de catégorisation sociale.
- La norme comme élément inclus dans la diversité
- Phénomène communicatif de la différence
Le système de diversité
évolue : le monde organisationnel change constamment dans le monde du travail, les rapports entre individus évoluent, les rapports hiérarchiques professionnels
Dans le passé, le contexte organisationnel était différent. Vers 1960, les entreprises émettent la volonté de diversifier les organisations.
Les pratiques changent, des réformes sont demandées. Il existe des mouvements anti-woke conservateurs contre les différences et inversément
La place de l'ethnicité, de la culture et du genre étaient demandés. Car les cadres des entreprises, les "plafonds de verres" comme problématiques.
Aujourd'hui la diversité est invoquée comme une valer centrale et une gestion/maganement existe pour développer le lieu de travail qui correspond aux valeurs de la société. L'environnement de travail évolue par la mise en avant de diversité de la population, par exemple en donnant une place et en changeant les structures pour des personnes dans le besoin (adapter à leurs besoins). La diversité comme
ressource humaine, pour rendre une organisation
+ efficace.
Stratégie organisationnelle : gérer la diversité en visant un public (repérer de nouveaux marchés) diversifié.
La gestion de la diversité : "diversity management" adoptée en Europe
Reconnaissance de la réalité de la diversité rencontrée dans la société, cependant, considération de l'identité et approche inclusive varie selon les organisations.
Concentration sur les
Compétences des individus et Egalité des chances
Procédures neutres :
égalité des chances pour que d'éventuels discriminations soient réduits
Les inégalités au sein de la société, vont faire
mesures de "discrimination positive" (ex : les femmes ne sont pas assez représentées alors on préviligie les femmes)
Déséquilibre en terme d'accès de l'emploi et solutions
Diversité et égalité des chances dans des services pulics Flamands :
Approches individualisant : les personnes responsables de leur succès
La diversité peut petre une source d'émancipations pour des employés performants = valorisation et non rejet
Etudes de la diversité ethno-culturelle
La diversité culturelle comme principe
organisant
Minorités ethniques ont un impact sur l'intégration dans une organisation.
La problématique de la dimension ethno-culturelle présentent des rapports de forces observables et de hiérarchisation injustes dans une organisation "racisée" ou dominante (+ infos slide)
Le modèle de la socialisation des indivius : processus universaliste
- La socialisation anticipatoire : phase d'orientation, renseignements. Anticipation d'intégration dans une communcauté organisationnelle.
- Assimilation : entretien, invitation à des formations, développement de liens. L'organisation va tenter d'intégrer l'employé à ses valeurs, normes.
Métamorphose : l'employé s'adapte à cet environnement et développe sa carrière professionnelle.
-
Exit : l'employé ne s'identifie pas aux valeurs de l'entreprise et change sa position.
^
Processus "idéal" d'assimilation dans une communauté organisationnelle.
Tenir en compte l'identité culturelle spécifique (témoignage de Allen Brenda)
Les discriminations au sein d'une entreprise envers des minorités raciales ne permettent pas l'intégration. Les stéréotypes et rumeurs entravent le métier professionnel de personnes racisées et leur processus d'intégration.
Les compétences d'un individu sont les éléments de principe le plus important dans une organisation.
Le secteur d'activité va amener une diversité culturelle.
La communication organisationnelle se focalise sur les environnements de plus grande influence et ne se concentre pas sur les travaux moins valorisés ("dirty work", péjoratif)
Le genre et l'hétéronormativité au travail
Les différences en termes de genre constituent une autre dimension de l'identité et des processus organisatiants
L'hétéronormativité comme idéologie comme norme.
Des études de différences ont été menées par des personnes homosexuelles dans des communautés d'organisations (distance sociale, dissociation (dissocier travail et vie privée), esquive (stratégie conversationnelle)) afin de ne pas s'attirer des problèmes.
Aujourd'hui, des personnes homosexuelles s'assument comme professionnels respectés et valorisés.
________
Construction d'une image professionnelle dissociée de l'image d'identité personnelle.
Politiques de diversités vs identité dans la société
Différences entre les diversités dans le contexte " au travail / dans une organisation" et identité personnelle
CCO :Comment les membres négocient, s'approprient ou se désapprouvent des programme de diversités ?
Existence d'un programme stratégique, cependant les membres matérialisent ces idéologies par un processus d'interprétation à travers une série de négociation, de traductions et de médiations
(+ article d'étude de cas !! Intégration de réfugiés, initiative d'aide. Responsabilité, aide aux réfugiés
Analyse de l'organisation, politique de diversité et actes concrets réalisés par l'entreprise. Identification de deux discours sociétals, Diversité ethno-culturel : le "Daltonisme" :
respect de la diversité sociétale, culturel et religieux, valorisation du travail et du succès en fonction des compétences et réalisations. -
"avantage concurrentiel", compétences et égalité des chances, politique uniforme pour tous les employés, minimalisation des différences, culture d'identité commune.
et le "Multiculturalisme":
justice sociale, respect de la diversité et de la position sociale des groupes d'individus, valorisation et liberté, vus et reconnus par les autorités (ex : jours de congé adapté aux croyances des individus) -
réflexion de la diversité importante, luttes contre discriminations, formation et conscience des diversités, gestion des différences, accomodations et négociations
Accompagnement, mentorat (analyse des interactions) d'intégration :
- Mentorat et programme de diversité
- Création d'un communité de discussions : discours du Daltonisme et du Multiculturalisme
- Temporarité de ces organisations
- Identifier les différences et les besoins spécifiques (D multiculturalisme)
- Négociations et médiation, en rapport avec les situations
La différence comme phénomène fondamental communicatif et discursif.
Les diversité ne signifie rien si elle n'est pas mise en oeuvres dans les discours et pratiques. Elle doit être interprétée, articulée et négociée par les membres afin d'acquérir un sens.
Comme la différence fait partie de la vie sociale. Elle est toujours présente dans les organisations.
"Fear of difference is dread of life itself" - Mary Parker Follet
______________________________________
- Organisation et le prisme d'identité de marque de Kapferer
Exteriorisation et Intériorisation
Physique, Relation, Reflet
Personnalité, Culture, Mentalisation
Emetteur et Destinataire
- La culture de l'entreprise : Réalité interne, ressenti
Composante de l'idée de l'image
- Processus : Suite d'opérations en vue d'atteindre des objectifs
À l'écoute du public, écoute et connaissance de son auditoire
Emission de messages et de signes à travers les médias/supports -> Point de contact
Véhiculisation de messages = communication
Stratégies
Techniques sensorielles : ambiance, favorisation des sens
- Publics
Viser des publics particuliers
Communication à ses employés
Relais d'opinions
Société civile (concernée par l'activité)
Des organisations vont s'adapter à la société civile et développer des valeurs éthiques et environnementales.
Théorie des parties prenantes (Edward Freeman, 1984)
-> RSE : Responsabilité sociétale des entreprises
Intérêt actionnarial, économique et sociale
Label : certification reconnue.
______________
Stratégie qui induit le public en erreur :
Greenwashing : technique qui sert à instrumentaliser ses sujets pour se rendre éco-responsable, prise d'engagement sans stratégie viable, pas de justification ni d'impact réel sur l'environnement
Socialwashing : stratégie dont les promesses ne sont pas tenues, vante une fausse responsabilité.
______________
L'image :
Ensemble des représentations et perceptions que l'individu va avoir de l'organisation.
Image voulue : Intention volontaire
Image vraie : Vérité mise en place par l'organisation, signes manifestés
Image perçue : Inerprétation par le public = réputation
L'objectif d'une organisation est de réduire l'écart entre l'image voulue et celle perçue.
L'image a la capacité d'évoluer et de changer, elle est complexe et flexible.
Associée à la marque. Signes distinctifs qui permet de l'identifier.
- Les relations :
Liens, rapports avec le public
Le but d'une entreprise est de construire et renforcer les liens en s'intéressant aux activités, aux valeurs et intérêts.
_______________
Communication & Organisation
Interne et externe : Positionner l'organisation par la communication interne
Professionalisme dans la communication : Développement de métiers dans la communication (compétences techniques spéficiques)
Juridication du métier : Lois et contraintes réglementaires (ex : tabac et santé)
Enjeux contemporains :
Responsabilité sociale : éthique, économie, développement durable
Finance : notion d'argent, bourse
Parole du dirigeant : figure publique, orateur, patron/boss
La communication corporate : communique sur ses valeurs, sa mision, identité. L'entreprise va vendre ses valeurs.
Dispositifs d'une hétérogénéité/diversités croissantes : supports numériques, nouvelles technologies et outils
Le numérique devient un des moyens de communication le plus efficace.
________________
Confiance et crise de confiance :
Méfiance du public
- Excès de la mondialisation
- Développement de la pensée critique
- Multiplications d'affaires, de scandales
-> Perte de crédibilité du communiquant de l'organisation
______
Communication de proximité par des points de contacts plus proches, locaux.
Humaniser les messages. Sentiment de connivence (=entente, accord tacite partagé)
La confidence et le discours sur la relation renforce le sentiment de proximité.
___
Remises en cause interne : développement d'une communication interne, attention portée sur le bien être.
Enjeu important des communications.
________________ (+ taylorisme, fordisme,...)
Exams : 4 questions ouvertes, 2 / 2 cours
Mobiliser la terminologie, concepts !!! Explication linéaire, no bullet point
+ textes obligatoires !! et recommandés
TRAN-B100
Histoire de la philosophie
Philosophie ancienne, philosophie médiévale, philosophie moderne et philosophie contemporaine.
┏┓┓ •┓ ┓ •
┃┃┣┓┓┃┏┓┏┏┓┏┓┣┓┓┏┓
┣┛┛┗┗┗┗┛┛┗┛┣┛┛┗┗┗┻
┛
ANTIQUITÉ
Rhétorique & Dialectique
Platon : le dialogue entre Socrate et Gorgias
Pourquoi le dialogue ?
Ce genre de développement permet d'interroger et de répondre,ce mouvement engendre le questionnement sur la pensée.
Le modèle Platonicien est un genre philosophique de l'Antiquité, qui perpétue les mémoire de personnalités existantes en poursuivant les idées par l'écrit.
Il prolonge et questionne l'enseignement de Socrate, philosophe de l'oralité, ce dernier interrogeant le peuple de son environnement et les confrontant à leur ignorance.
Socrate est un personnage historique.
"Qu'est-ce que", est la question philosophique par excellence qui vise à interroger l'essence
Se questionne sur les concepts, réfutant les arguments en observant les oppositions et incohérences de son interlocuteur.
Il est considéré comme non-conformiste, potentiellement "dangereux" par la cité. Il attire l'attention et corrompt les pensées en manifestant et revendiquant le génie. Il est condamné à mort en -399.
Gorgias est un personnage historique.
Sophistique (terme à connotation. D'origine grecque : sophos, sophistè - savant, toute personne détenant un savoir )
Orateur rhétorique, vise à persuader, maîtrise son discours pour pouvoir se défendre : art de la parole pour but pratique, effet, instrument de persuasion.
Défend des causes impossibles (éloge d'Hélène, Traité du non-être), controverse de l'éducation, puissance du logos (=discours absolu)
Dialogue de réfutation : méthode réfutative
"Savoir qu'on ne sait rien, est mieux que croire qu'on ne sait pas."
La double ignorance socratique.
"La vérité ne peut se contredire = cohérence (=logique interne d'un discours, rapport étroit d'idées qui s'accordent entre elles, absence de contradictions)
Etapes de raisonnement : Il y a incohérence quand il y a contradiction entre la parole et la pensée.
Débat entre la dialectique et la rhétorique pour arriver au " bien " philosophique (= Ce dont la possession nous rend heureux)
Dialectique : art de dialoguer, se confronte dans la pratique / Rhétorique = Production du discours,
Conviction = Certitude fondée sur des preuves évidentes
Tout artisan est convaincu que son art est nécessaire, voir le "meilleur".
Exemples de rapports : Analogie = égalité géométrique = identité de rapport = pratique transposable
___
Méthode de rassemblement et de division :
Quelle est la spécificité de la rhétorique ? "Production de discours"
En quoi cela se distingue-t-il des autres arts qui utilisent le discours ? "La rhétorique utilise le discours comme seul et unique instrument."
Confrontation précise sur le genre : Prétend le meilleur pour l'homme
Caractéristiques : Pouvoir convraincre = conviction
La rhétorique en rapport avec le bien, la vertu. Idée de liberté
Elle se rapporte à la justice et l'injustice.
Clarifier la pensée
Qu'est-ce que la rhétorique ? Analyse de la définition.
Est-ce que la rhétorique est bien ? Analyse de la valeur.
Poursuite de la vérité. (bien =/= plaisir)
Croyance et Savoir
Vraisemblable et Vérité
PDF
Précision et exactitude
_____________ partie 2 :
Philosophie médievale :
Les consolations de la Philosophie, Boèce
La "Dame philosophie"
Chasse les muses et les passions de la poésie pour venir en aide au prisonnier condamné à mort.
Par l'écriture de l'auteur réellement condamné, il va mettre en scène un dialogue entre lui et la philosophie.
De nombreux thématiques sont abordées telles que la léthargie, la passion comme maladie de l'âme, la philosophie, la citadelle/forteresse intérieure, la raison, la sagesse, la vertu, l'instabilité de la fortune, l'injustice, l'ordre cosmique et le désordre humain, le bonheur, l'intériorisation, conversion, maîtrise, remèdes, (... wip)
_
La Philosophie personnifiée :
(+ voir notes de cours)
_
Lien avec les concepts de Platon (l'oubli, La réminiscence)
Réminiscence : les larmes, Retour à l'esprit d'un souvenir
Léthargie : Sommeil profond et prolongé dans lequel les fonctions de la vie semblent suspendues.
Maladie de l'âme commune aux esprits égarés dans les illusions (du désespoir), aveuglement
La maladie de l'âme
La médecine de l'âme : Philosophie
Analogie avec ce schéma qui vient de l'ouvrage Gorgias de Platon
Santé de l'âme : ataxie : absence de troubles
Sagesse comme antonyme de passion
La lumière, la raison qui chasse les ténèbres des passions
La fortune et l'injustice : la sagesse se réveille en prison avec Boèce, celle-ci est elle considérée comme un échec, un trouble pour la société ? Prison = contrainte
Car elle est celle qui a envoyé d'autres théoriciens philosophe à la mort.
La cause de leur malheur est d'avoir tenté d'éveiller les âmes par la sagesse en remettant en question les passions dans les esprits.
La sagesse se trouve là pour faire émerger la peine du
Désastre et ignorance
Dans un discours panégyrique (de louange), il plaidoie son cas il informe qu'il a suivi un enseignement théorique mais également discursif avec d'autres philosophes afin de prévenir et d'éloigner la tyrannie dans la Cité. Il y consacre sa vie.
___
La citadelle ou bibliothèque intérieure : illustre les savoirs acquéris : la connaissance que s'est approprié l'esprit
Le désordre apparent du monde et la domination de l'injuste : principe ordonnateur gouvernant le monde
___
Structure tripartite du poème :
Évocation du divin
Énumération des attributs du divin
Demande personnelle
- approfondissement spirituel (intériorisation)
- appel à la transcendance
Tension entre
Ordre cosmique (ordre et justice) et
la vie humaine (désordre et injustice)
___
Les sentiments et la philosophie :
La philosophie est en quête de la vérité et non des émotions.
Dans le cas de Boèce, son emprisonnement est dû l'erreur d'appréciation de la justice divine.
Sa tristesse est une passion qui a pour cause une fausse représentation de la réalité. L'homme est libre de penser et de raisonnement, de rendre justice à la philosophie intérieure.
___
La forteresse intérieure de la vertu :
La bibliothèque intérieure est ce qui représente la valeur offertenpar les livres et non la possession matérielle.
Aucune contrainte extérieure ne peut altérer ce que l'esprit construit et forge intérieurement, il est un refuge de vertuosité pour le philosophe (qui le protège également des passions).
____
Les saisons et le monde régit par l'ordre.
____
La philosophie et les erreurs de présentation :
Le hasard ou la raison ?
L'homme mortel est égal aux Dieux par la raison.
Le prisonnier oublie ce qu'il est lui-même, ce que le monde est et les instruments qui l'entoure.
Son erreur est de penser que :
Il croit que la fortune régit le monde, que l'injustice et les tyrans sont heureux et qu'il a perdu ses biens et possessions. (Or, l'inverse est que la raison, la vertu et la vérité amène l'ordre et rythment l'existence du philosophe)
(+ Vers d'idéal d'impassivité stoïcien)
__________
__________
__________ Le Bonheur
La question du bonheur, du vrai bonheur et non les biens éphèmères
La nature du bien : la définition du bien : dimension psychologique (désir ancré dans l'âme humaine) et morale.
Démarche philosophique
1ère approche : le remède "doux" : usage de la rhétorique, intérêt au sujet personnel (registre de l'opinion, écoute pour guider vers l'universel (registre de la vérité)
Remise en question de opinion et de la nature de la Fortune (=apport versatile, parfois hasardeux et provisoire)
Considérer la préciosité du bonheur
Distinguer entre faux biens et vrai bien :
- Impermanance / Permanent
- Exteriorité / Intériorité
Lien entre bien et bonheur :
Le bonheur se définit dans le livre II en rapport avec la nature
des biens qui l’accomplissent.
A des biens faux correspond un faux bonheur, à de vrais biens
correspond le vrai bonheur
Le bonheur définit en fonction de l'usage
____
La fortune, les possessions et l'avidité humaine :
Boèce se lamante d'avoir perdu ses biens, mais ceux-ci ne'étaient pas ses propres biens car chaque être humain nait sans possessions.
L'homme a le seul usufruit des biens concédés par la Fortune
Il est donc incohérent de se plaindre de predre des biens dont nous ne sommes pas propriétaires
Les hommes se plaignent en raison de leur avidité insatiable.
"rien ne semble jamais acquis"
- "Si l'on se plaint d'avoir perdu quelque chose, cela veut dire qu'on a été heureux de le recevoir."
Les biens sont temporaires. et les peines sont temporaires aussi.
La mort est la finalité et la fin des peines.
Inconstance de la fortune : celle-ci ne fait pas qu’ôter ce qu’elle a
précédemment donné ; elle efface également les peines (la
roue ne cesse de tourner) et la mort est sa disparition.
_______
Instabilité, impermanence, loi éternelle.
Stabilité, permanence, le "vrai" bien
_______
Insatiabilité : le manque est la preuve que les biens de la Fortune ne comblent pas véritablement les hommes.
Soit l'homme manque toujours de ce qu'il n'a pas encore
Soit l'homme est inquiet de perdre ce qu'il possède ("La condition du bonheur des hommes est source d'inquiétude") - inquiétude = âme avertie
Sentiment de manque et d'inquiétude sont le fruit d'un mauvais jugement. Au contraire, celui qui a compris peut être heureux dans n'importe quelle circonstance d'une "égalité d'âme", "d'indifférence consciente".
L'exil ou la patrie dans le cas de Boèce ne sont qu'affaire de représentation d'un lieu dont il se sent attaché. La prise de conscience de l'état de "l'âme égale" lui permet de comprendre que ses biens éphèmeres n'ont pas de réelle valeur vertueuse intérieure.
Cependant, il n'y a pas moyen d'échapper à la nature instable et changeante de la Fortune. Celui qui se laisse entraîner est ignorant. (Dans quelle mesure peut-on estimer heureux celui qui est ignorant ?)
(Si le sujet possède un bien dont la perte est négligeable, alors en quoi s'estime-il être heureux de posséder un bien négligeable ?)
___ Le seul bonheur que nul ne peut ôter est la maîtrise de soi-même.
Reporter des biens extérieurs vers les biens intérieurs.
Le mouvement d'intériorisation, cette voie vers le bonheur est celle de la conversion.
maîtrise des passions
(remèdes puissant : Livre II, prose 5)
Mots de liaisons, qualité et précision des mots-clés, vocabulaire technique :
Vocabulaire :
Cohérence (=Logique interne d'un discours, rapport étroit d'idées qui s'accordent entre elles, absence de contradictions)
Conviction (=Certitude fondée sur des preuves évidentes)
Genre (=terme général qui regroupe les espèces)
TRAN-B115
Notions générales d'histoire de l'art
Grandes notions d'histoire de l'art de l'Antiquité au XXe siècle
L'art Paléochrétien médiéval
Vocabulaire HA médiéval pdf
Histoire de l'art médiéval
Arts paléochrétiens
new !!Arts du haut Moyen Âge : Les royaumes barbares du Ve au VIIIe siècle :
378 : défaite romaine d'Adrinopole
L'Occident devient un territoire morcelé et envahi par des peuples migrants dits "barbares", tandis que des royaumes se consistituent sur les terres. La culture héllénistique n'influence pas l'art car celle-ci est inconnue à l'Ouest des terres.
Les mérovingiens : bijoux et ornements :
Les peuples développent leur art sur des formes ornementales abstraites, géométriques sur des parures, ouvrages manuscrit, bijoux et armes d'apparats par un artisanat colorés et contrastés agrémentés de pierres et divers métaux.
Wisigoths (Tolède, Espagne) - Léovigilde (568-586), San Pedro de la Nave
Scènes du chapiteau de la croisée : Daniel dans la fosse aux lions, Sacrifice d’Abraham, trésor de Guarrazar, Couronne de Receswinthe (649-672), Paire de fibules en forme d’aigle provenant de Tierra de Barros, VIe siècle
Lombards (Pavie, Italie)
Bénévent église Sainte-Sophie (8e s.): Intérieur. Remplois de colonnes de marbres et vocabulaire antique pour la modénature.
Cividale, Santa Maria in Valle (Frioul) : Chapelle royale de Santa Maria in Valle « Tempietto »
Santa Maria in Valle : le décor de stuc
Ciborium du baptistère de l’évêque Calixte (vers 730) : Représentation tétramorphe
des quatre évangélistes sous leurs formes allégoriques, (l’homme pour Saint Matthieu, l’aigle
pour saint Jean, le taureau pour saint Luc et le lion pour saint Marc). Cette représentation est
inspirée de la vision d’Ezéchiel (Ez 1, 1-14) et par la description des quatre vivants de
l’Apocalypse selon saint Jean.
Le foyer irlandais
Cellules monastiques de Skellig Michael (Comté de Kerry – Irlande)
La christianisation se greffa donc directement sur un substrat celtique très vivace.
La tradition de la sculpture celtique s’est trouvée revivifiée dans le contexte votif et funéraire à partir de grandes croix destinées à être érigées dans les zones de sanctuaires. Les sculpteurs adaptèrent à la nouvelle religion certains des motifs décoratifs hérités de la période préchrétienne : entrelacs, motifs en spirales et volutes serpentiformes, tout en pouvant également opérerla synthèse avec des images chrétiennes (véhiculées par les manuscrits) mais réinterprétées selon leurs propres filtres.
L’orfèvrerie irlandaise : Applique anthropomorphe et fibule de Tara (Dublin)
Tapis : Saint Matthieu (21v°) ; page-tapis, technique celte « a millefiori»
Livre de Lindisfarne (avant 700) Northumbrie
Livre de Kells (Évangiles, vers 800) : Abondance de décor qui gagne l’ensemble du manuscrit. Mélanges d’ornements et de figures réinterprétées de façon abstraite. Les peintres irlandais sontbà l’origine d’une invention majeure, la lettre initiale ornée, occupant parfois la totalité de la page, qui traduit,probablement, une conception talismanique du mot sacré.
Les Francs : La Gaule après Rome (Franc, Poitiers)
Règne de Clovis, roi de Tournai en 481
En matière d’architecture, la Gaule mérovingienne poursuit les formules parfois ambitieuses de l’époque paléochrétienne, favorisées par le rôle majeur des évêques dans les villes : groupes cathédrales et églises suburbaines martyriales et funéraires qui s’inscrivent dans la continuité de la grande architecture romaine.
Baptistère de Poitiers
Les édifices sub-urbains : Saint-Denis et sa nécropole : Cette découverte corrobore le témoignage de la Première Passion de saint Denis selon laquelle, vers 250, une femme aurait inhumé le corps du martyr dans un champ lui appartenant, avant d’élever sur sa tombe un mausolée, qu’une basilique remplaça par la suite.
Hypogée des Dunes : Mausolées et lapidaires
Vouneuil-sous-Biard Poitou (Vienne, France), Sanctuaire de campagne : - fouilles, stucs : construction rurale de petite taille (une salle rectangulaire) mais dont la richesse ornementale permet d’imaginer ce que fut le décor des grands édifices urbains.
Disentis (Suisse), Le monastère de Jouarre (Seine-et-Marne) : crypte de Saint-Paul (nombreuses fouilles et trouvailles de membres religieux) : première abbesse, Théodechilde (†662), des trois abbesses qui lui ont succédé, ainsi que celui de l’évêque de Paris, Agilbert († vers 680).
Un des phénomènes majeurs est la multiplication des fondations monastiques qui permettent le développement de la christianisation des campagnes
Naissance du vitrail ! Couleurs !
new !!!Art carolingiens VIIIe - Xe siècle & Art ottonien Xe - XIe s.
Inventions et importances carolingiennes : Charlemagne, Charles le Chauve, cloître, monastère Saint-Gall en Suisse, salle capitulaire, Aix-la-chappelle, Sacrament de Drogon, Fontaine de vie, calligraphie onciale et carolingienne, école palatine et abbayes, enluminures, scènes et culte liturgiques, ivoires et reliure, inspiration à la romaine avec alliance à la papauté, chevets
L'histoire de l'art carolingienne se développe avec le règne important de Charlemagne (767 - 814) en Europe qui s'étend de la France, Allemagne, Suisse, Italie (avec alliance à la papauté)
Metz, Saint-Servais de Maastricht, Allemagne
751, un art au service du pouvoir. Théocratie royale (sacre), volonté de reconstruire et de maintenir un royaume occidental. Charlemagne (767 - 814) Est vers Sud (Germanie, Italie, nord Espagne)
Volonté de reconstituer sur des bases chrétiennes l’empire romain d’Occident. Le souverain favorisa alors une production artistique fondée sur le retour à l’antique. Un art au service du pouvoir (le retour à l’antique est utilisé ici commejustification du titre impérial) : une œuvre emblématique, la statue équestre de Charlemagne au Louvre.
Arc-reliquaire d’Éginhard [le biographe de Charlemagne].
L'abbaye de Lorsch / Torhalle (Louis de Germanique): monument emblématique de l'Antique carolingien (760) en Allemagne par son porche.
Térence : Comédies : manuscrit en provenance de l’abbaye de Saint-Denis. Les six comédies de Térence (Vers 190/195 – 159 avant JC) avaient été largement diffusées et illustrées durant l’Antiquité, d’autant plus que la langue de Térence est particulièrement élégante. Il n’est donc pas étonnant d’en retrouver plusieurs versions carolingiennes.
Aix-la-Chapelle (Allemagne), restitution du palais de Charlemagne : palais en axonométrie, idéologie "palais-capitale"
Manifestation du pouvoir. Coupe de l'édifice démontre un registre idéologique du culte : "Rez-de- chaussée, abside occidentale, en avant, autel majeur à la Vierge et au fond à saint Pierre (à la fois registre terrestre et culte de l’apôtre romain). Quant à l’abside supérieure, elle abrite l’autel du Sauveur (Christ Sauveur autre grand culte carolingien). L’empereur est l’intermédiaire entre Dieu et les hommes (vicaire du Christ). Il trône dans la tribune, face au Christ, entre l’espace terrestredu rez-de-chaussée et le registre céleste de la coupole ; programme distribué en fonction de la position du trône impérial. Coupole, à la fois vision de l’Ap. mais également évocation de l’Église des Justes qui règne avec le Christ et qui constitue le modèle d’ici-bas. Le souverain carolingien a vocation à réaliser sur terre l’œuvre préalable à l’avènement du royaume de Dieu."
Naranco, palais de Ramire 1er (842-850), Près Oviedo, devenu Santa Maria de Naranco. [Petit état chrétien dans le nord de l’Espagne, Asturies, qui se veut le continuateur du royaume Wisigoth].
Germigny-des-Prés, plan et élévations : conservation de son dcor originel, stucs et mosaïque de l'abside
Iconographie et problématique de l'iconoclasme : Débat mal compris (mauvaise équivalence de traduction des termes proskynesis et latreia), cela pousse Théodulfe à prôner une conception selon laquelle l’image n’est pas légitme à figurer directement le divin = condamne le culte des images (avec reconnaissance de la fonction esthétique) = "iconophobe"
Peintures de manuscrit :
La production de manuscrits illustre la volonté de l'unification des pratiques liturgiques (dites de culte) et de la renaissance intellectuelle.
[La dégradation de l’écriture au cours des siècles précédents a nécessité une réforme de l’écriture cursive ; la « caroline » est élaborée à la fin du VIIIe siècle sur la base de modèles irlandais.]
L'école palatine (école du Palais) : série de manuscrits réalisés pour Charlemagne (sa femme : Hildegarde)
Sources paléochrétienne, naturalisme, portraits, calligraphie onciale dorée, support parchemin, fontaine de vie
Témoignage de la renaissance carolingienne par le moine Godescalc.
Évangiles de Saint-Médard de Soissons : Saint-Marc.
Évangiles de Couronnement (Vienne), vers 800 : présence de la tradition héllénistique. et influence de l'art byzantin.
Les écoles de Reims :
Les ateliers de Reims se constituent à partir des commandes de l'archevêque Ebbon (816-835) :
Évangiles d’Ebbon, héritage des lettrines irlandais (grande initiale placée au début d'un écrit)
Utrecht, le psautier : référence d'un original paléochrétien. psaume = texte poétique
« (1) Heureux l’homme qui ne marche passelon les conseils des méchants […] (3) Il est comme un arbre plantéprès d’un ruisseau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dontle feuillage ne flétritpoint […] (4) Il n’en est pas ainsi des méchants : Ils sont comme la paille que le vent dissipe (5) C’est pourquoi les méchants ne ressuscitent pas au jour du Jugement. (6) Car l’Éternel connaît la voie des justes, Et la voie des pécheurs mène à la ruine »
Les écoles de Metz :
L'évêque Drogon (823-855), fils illégitime de Charlemagne et proche de Louis le Pieux.
Sacramentaire de Drogon, vers 850, reliure d'ivoire.
Manuscrits de Metz : enluminures, plats, reliures. Scènes liturgiques.
: les personnages de l’AT (Ancien Testament) qui préfigurent le sacrifice du Christ. Au centre Melchisédech roi de Salem, grand prêtre par excellence de la religion des Hébreux qui célèbre déjà l’eucharistie sur un autel (préfigure du célébrant des Chrétiens). De part et d’autre des bras de lacroix (avant la Loi de Moïse), à gauche Abel offrant un agneau à Dieu et, à gauche, Abraham tenant un bélier (qu’il a sacrifié à la place de son filsIsaac, préfigure dusacrifice du Christ) et montrant du doigt les deux bœufs au pied de la lettre : les trois animaux étant ceux du sacrifice de l’AT (Eucharistie remplace le sacrifice sanglant de l’AT).
L'école de Tours : Abbaye comme centre de réforme et de production de textes sacrés : révision de la bible.
Livre liturgique, bibles, relique. Plaque d'ivoire (caractéristique de la renaissance carolingienne)
Charles le Chauve légua à bibliothèque de Saint-Denis, selon des dispositions prises en 877, plusieurs de ses plus précieux manuscrits : la Seconde Bible de Charles le Chauve
Architecture et liturgie : Saint-Pierre de Rome, Saint-Denis.
Inspiration "à la romaine", par la alliance avec le pape.
Massif occidental, liturgie stationnale
-Cloître, invention carolingienne
Laïcité et textes relatifs à la construction de l'édifice, autels, reliques et calendrier des fêtes pascales.
Massif occidental : Corvey-sur-Weser
Jumièges, Saint-Pierre fin 8es et 9e. siècle
-Les chevets : grandes variétés de types
Extension, accroissement, 3 absides, inspiration paléochrétienne
Inspiration Ravenne (Italie)
Cryptes (voutées) semi-enterrées, reliques
Arts de la couleur et arts précieux
Müstair (Suisse) 800, règne de Charlemagne : premier art roman
Peinture absidiale "en cul de four" (oui lol)
Croix émaillée de Pascal 1er (évêque de Rome), reliquaire.
Inspiration byzantine, proximité territoriale. En raison de la crise iconoclaste, dès les années 720, des centaines de moines et d’ermites byzantins émigrèrent en Italie.
Règne de Charle le Chauve II : Antependium de Charles le Chauve (823- roi 843-877), petit fils de Charlemagne
Crista de Saint-Denis (110cmx82cm), « escrain de Charlemagne » : ornement sacré offert par Charles le Chauve pour magnifier la célébration de l’eucharistie. Démembré et fondu en 1793, ce joyau unique en son genre est connu grâce à une aquarelle exécutée par Labarre juste avant sa destruction.
Architecture monastique : Qui concerne les communautés de moines.
Centula, Saint-Riquier
Textes laissés par Angilbert : libellus. Rien ne subsiste, seulement ses textes et descriptions.
Saint-Gall ( 830 ) : L’archétype, véritable acte de naissance de l’organisation rationnelle de l’espace ; naissance de la topographique du monastère occidental
Monastère en Suisse, grande communauté avec école des novices, office de nuits (dortoirs), édifice religieux, réfectoire, hospice, terres de récoltes, galeries à arcades avec préau, cloire, jardin.
Invention carolingienne : salle capitulaire, salles avec fonctions mémorielles, lectures et prières des défunts.
new !!!L'Art Ottonien VIIIe siècle
L’art ottonien (962), influences grecques, particulièrement importantes à cette période, tant du point de vue artistique que politique. Otton III et les provinces de l’empire : Germania, Francia, Italia, Alemania.
Ottmarsheim (1040, Haut-Rhin) : reprise consciente de l’architecture carolingienne, simplifiée et similaire à celle d'Aix.
→ Caractéristique de l’art ottonien, une reprise des formes carolingiennes mais en les durcissant ou en les simplifiant.
Saint-Michel de Hildesheim (1010, Allemagne) :
Abbatiale fondée par Bernward, évêque de Hildesheim (993-1022), l’un des plusgrands prélats
du monde ottonien qui tînt une place éminente à la cour de l’impératrice Théophanu : il fut le
précepteur du jeune Otton III. Bernward destinait cette fondation à sa sépulture.
Edifice bipolaire, continuuité paléochrétienne et carolingienne, influence grecque. Tourlanternes, un chevet sur crypte halle (lieu de sépulture de Bernward) avec, en outre, un déambulatoire mais sans chapelles rayonnantes
Elevation importante de la nef, charpentes (paléochrétien), chapiteau cubique.
Les chapiteaux cubiques sont caractéristiques de la simplification formelle en vigueur dans le milieu ottonien.
Antependium de Bâle, premier quart du XIe siècle : influence byzantine
Devant d’autel réalisé à la demande de l’empereur Henri II et Cunégonde
L'enluminure
À Rome, Otton III entouré des grands de l'Empire
Manuscrits ottoniens dérivent de l’enluminure carolingienne, mais plus de stylisation ; couleurs sont moins naturelles, correspondent moins à la réalité, couleurs pour elles-mêmes, tons pastel saturés (orangés, violets). Attitudes plusfigées, moins de mouvements, traits rigides, têtes tendues en avant.
Beatus de L’Escorial : Art idéalisé, abstrait et conceptuel : la désobéissance se reconnaît à la pudeur forcée et
échange des regards qui visent aussi le serpent. Ici, plus aucun repère spatio-temporel.
Art roman XIe - XIIe s.
Le « blanc manteau » : une autre perception de l’église comme monument.
Si l’artiste de l’Antiquité se devait de perpétuer l’idéal esthétique à la fois exemplaire et contraignant du classicisme, l’artiste roman allait inventer le principe de la modernité.
Le tournant de l’an mil, c’est aussi le moment qui voit la multiplication des documents commémorant la consécration des églises, avec une importance toute particulière pour la Catalogne : pour la période comprise entre 901 et 1100, on construit à peu près 2200 églises et on a conservé les actes de consécrations de 400 d’entre elles.
Art Gothique 12e - 14e s.
L'prof d'histoire de l'art médieval il a pété sa touche espace j'crois (syllabus)
apax : Mot, forme, emploi dont on ne peut relever qu'un exemple (dans un corpus donné).
abside : extrémité du coté du chevet, derrière le choeur d'une église (voûte du plafond)
Antepedium : "qui pend devant", décor de la face antérieure d'un autel
chevet : extrémité d'un édifice, la "tête"
rétrospective : Présentation récaputilative d'un sujet, manifestation qui présente les œuvres et l'évolution
monastique : Qui concerne les communautés de moines, de moniales
atrium : pièce centrale du bâtiment
liturgie : culte
mausolée : Somptueux monument funéraire de très grandes dimensions
chapelle palatine : chapelle privée
proskynesis : prosternation d’honneur devant les icônes
prosterner : s'incliner profondément devant quelqu'un, quelque chose en signe de grand respect, d'adoration, d'humilité
latreia : véritable adoration qui n’est adressée qu’à Dieu
aviforme : en forme d'oiseau
psaume : texte poétique
lapidaire : Artisan qui taille, grave les pierres
lettrine : lettre initiale, souvent plus imposante et ornée, au commencement d'un écrit dans les manuscrits médiévaux.
oncial : Se dit d'une écriture calligraphique médiévale en capitales arrondies.
VOUNEUIL SOUS BIARD POITOUX MAGGGLEEEEEE (j'arrête??) - du coup ça c'est les Francs, la GAULE. les mecs c'étais minecraft ils ont creusés et batis des trucs massifs partout genre vraiment bcp, y avait un délire de nécropole avec Clovis, mais Vouneil à Vienne en FRANCE (les mythos) c'est juste une p'tite construction naze où ils ont dcouverts des morceaux de stucs représentant l'art des francs
HIST-B130
Introduction à l'histoire moderne et contemporaine
Par une approche chronologique et thématique à la fois, le cours propose un cadre d'ensemble et un approfondissement des notions essentielles et des interprétations de l'histoire moderne et contemporaine, de la fin du XVe siècle à nos jours. Le cours abordera les grands courants politiques, sociaux et culturels qui traversent l'époque moderne et contemporaine, dans une perspective européenne et transnationale, en suivant comme fil rouge la question, plurielle et transversale, de la communication.
Donner des repères essentiels sur les grands courants, les concepts et les interprétations de l'histoire moderne et contemporaine
Donner une profondeur historique à l'étude de la communication
Étudier l'historiographie en tant que dispositif discursif
Compétences visées
Savoir situer les problèmes dans leur contexte historique
Percevoir les transformations, les continuités et les ruptures
Savoir dégager les rapports d'interdépendance entre changements politiques, économiques, sociaux et formes de communication
Savoir s'interroger sur la démarche historienne, en étant conscient de la pluralité des lectures et des interprétations
___ ___ .___ ____________________________ _______________.___.
/ | \| |/ _____/\__ ___/\_____ \\______ \__ | |
/ ~ \ |\_____ \ | | / | \| _// | |
\ Y / |/ \ | | / | \ | \\____ |
\___|_ /|___/_______ / |____| \_______ /____|_ // ______|
\/ \/ \/ \/ \/
La ligne du temps
- Importance de la contextualisation spatio-temporelle (période étudiée, date)
- Définition du concept avancé (par un auteur, définition du terme) : principes
- Enjeux systématiques (socio-culturel, politique, économique)
- Processus et développement
- Usage et conséquence dans la communication
- Public visé (classes sociales)
- Exemples d'usage
Vocabulaire spécifique de la communication dans l'histoire moderne et contemporaine :
- périodisation, continuité, discontinuité/rupture, information vs ignorance, facteurs, vecteurs, idéologies/canoniques, perspectives, action, collectivité, iconoclasme, dissocier/associer, réseau, culture, media/medium, diffusion, sphère publique, propagande, affiche, carte postale, circulation de l'information, subversif = Qui renverse ou menace l'ordre établi, les valeurs reçues., insurrection : soulèvement qui vise à renverser le pouvoir établi,
Déterminisme : observation de la conséquence d'évènements antérieurs.
Différence entre chronologie (=science qui étudie la succession d'évènement dans le temps) et périodisation (=division significative)
"Toute époque à eu son histoire contemporaine." Périodisation relative. Plurialité des évènements historiques selon les interprétations
_______________________________________
Moyen Âge > Renaissance : Voies de communications, Imprimerie de Gutenberg, Révolution luthérienne, thèse de E. Eisenstein
La communication dans l'histoire.
communicatio : (latin), action de partager, de transmettre des idées
outils : moyens qui permettent la communication, voies qui permettent les relations
dimension matérielle
medium : moyen, vecteur de communication
support matériel
Voie de communications :
voies naturelles, lien entre flux (d'information et commerciaux)
Au 15e et 16e siècle, conscience des voies de communication
Routes et conquêtes par les rois en déplacement et développement d'ordre, de capitales, de provinces etc.
Epoque de centralisation des états. (ex : Charles Quint conquit un vaste territoire par ses voyages. Son fils, à l'inverse (discontinuité historique) procède à une démarque différente et est sédentaire.)
Mise en place du système postal (Tour & Taxis, à Bruxelles), ce qui permet la régularité dans la communication. (cor postal : symbole)
Moyens de communication de l'époque :
oral : la parole directe, prédications, instructions, conversations
écrit : manuscrite et imprimée, correspondances, parchemins (peau de mouton tannée)
visuel : dû aux nombreux cas d'analphabétisme, iconographie, peinture, ou document iconotexte
multimédia : rituels, spectacles, architectures
Censure : Les institutions religieuses s'inquiètent des diffusions non-contrôlées et vont instaurer la censure pour empêcher le savoir de détourner les fidèles de leur organisation. (ex : liste index prohibitorium)
Tentatives de répression, critiques et polémiques.
Production et réception : échanges dans la communication.
La production est celui qui transmet.
La réception est celui qui reçoit.
Conscience des voies de communications, flux commerciaux, vecteur humain
-Economie et société
Développement de la démographie, réseaux urbains, développement des cités
Mobilités et déplacement, par les pélerins, par les conquêtes militaires de guerre
-En communication
Voyages qui permettent l'échange, milieu homogènes, mêmes classes sociales, disposent de routes
Mobilité importante, langue commune (latin comme langue administrative et cléricale), fondation de communautés
Ecriture manuscrite, correspondances
Réseaux et travail
HUIZINGA Johan, L'automne du Moyen Âge, 1960 : décrit la fin d'un monde du passé, de l'ère des Ténèbres, avec la rupture et l'idée d'une construction d'une ère nouvelle (la Renaissance, les explorations et voyages, les idéologies humanistes (philosophie et sciences), la devotio moderna avec Erasme de Rotterdam par le sacerdoce universel avec l'avènement de l'imprimerie de Gutenberg (Allemagne, 1456), la révolution luthérienne de 1517 (réforme, communication persuasive, protestantisme), la chute de Constantinople de 1453 (concerne la circulation d'information des textes manuscrits comme "la Donation de Constantin (+L'Imperium)" du IVe siècle et l'analyse par stemma codicum de Lorenzo Valla), l'établissement de l'ordre par les voyages de Charles Quint (1500-1558) avec la centralisation des états. = évènements du 15e siècle et début 16ème (voir la ligne du temps)
LE GOFF Jacques, Un Long Moyen Age,2004 : apporte un nouvel éclairage sur ces siècles d'ombres et de clarté.
476 : Chute de l'Empire romain d'Occident
1453 : Chute de l'Empire romain d'Orient
Suivie de plusieurs Renaissances (Trencento / Pré-Renaissance, Quattrocento / Première Renaissance, Cinquecento / Haute Renaissance)
Longues continuités de développement de structures de production pré-capitalistes sur les difficultés médiévales (analphabétisme)
La Renaissance comme volonté de libération de l'individu.
+ Période de division religieuse par la diffusion du savoir et des idéologies révolutionnaires ! Usage essentiel de l'imprimerie pour multiplier les tractts, pamphlets (origine du fanzine) et écrits contestataires destinés au peuple de masse.
________
La révolution de l'imprimé (E. Eisenstein)
Au 13ème siècle, l'écriture manuscrite permettait la conservation et la diffusion du savoir, celle-ci gravée avec de l'encre et une plume sur des parchemins en peau de mouton tannée, cette technique étant particulièrement coûteuse, plus tard, le papier fait son apparition et permet alors l'accès à l'art de l'écrit à une plus grande échelle.
L'encre provenait de l'orient.
C'est un orfèvre allemand qui utilise la première technique d'impression par typographie et permet la découverte de s'expandre dans des ateliers en 1456, l'imprimé connaît alors une importante influence et les premiers livres prennent alors vie (il s'agit d'ouvrages religeux)
L'automatisation et la technique de l'imprimé se distingue de la technique manuscrite.
Xylographie : gravure sur bois permettant de multiplier les images.
Empreinte durable, fixation sur support et partage, qui permet une diffusion des connaissances.
Conséquences du passage manuscrit à celui de l'imprimé :
- Rapidité de duplication : Possibilité de corriger le texte, caractères mobiles et réutilisables
- Réduction du coût de production
- Permet la diffusion à plus grande échelle
- Réduction des moines copistes traditionnels (perdent leur fonction utile)
Révolution de la communication écrite au sein de la communauté du savoir :
Les humanistes bénéficient de cette technique et permet l'émergence du savoir.
Les effets marquent tous les secteurs de la vie intellectuelle.
Réforme de Luther et l'avènement de l'imprimerie ont un lien de causalité, car l'apport technique de la multiplication à moindre coûts dans des ateliers permettent l'échange et la diffusion des idées révolutionnaires.
Elargissement du marché du livre et donc d'une éducation lettrée, traduction de la Bible pour transmettre
Pamphlet : livret, écrit défendant des idées
Considéré comme polémique, anti-catholique, contre l'état
Destiné au peuple, à la masse
Outil de réforme
Preuves historiques préservées avec la fixation sur papier
Imprimerie comme agent de changement.
Dans son contexte médiatique, l'imprimerie est utilisée par les agents qui soutiennent la réforme mais également par ceux qui soutiennent la contre-réforme.
L'imprimerie comme technique efficace pour informer, cependant, concerne seulement l'élite lettrée / savante.
Cas d'analphabétisme : Techniques iconographiques, prédications orales, musique et chants.
L'image véhicule des messages. Les arts plastiques vont réaliser des portraits (forme d'humanisme) (ex : les portraits réformateurs de Martin Luther)
La gravure, apparue en 1520, illustre et accompagne le texte.
Par après, ces icônes vont être détruites par les révoltes contre la religion.
Iconoclasme : vient du latin icone, briser : destruction délibérée des iconographies idéologiques.
Enjeu : l'image est la visibilité de la scène dans l'espace public.
Symbolisme.
Iconographie architecturale
Les images communiquent avec un large public
Le besoin d'information, la diversité des médias.
La place de l'oralité : lectures à voix haute, collectivité, permet la discussion, le partage d'information et rapports sociaux.
Pamphlet, tracts : occasionnel, non périodique La différence avec la presse périoque est la régularité.
Canards : presse populaire de faits divers. Acessible au peuple
L'imprimerie et la réforme luthérienne : conscience du rôle de la communication par la diffusion d'information imprimée, propagande à destination de la masse, volonté de réformer, intention et usage conscient pour défendre la cause.
Déterminisme social : Contexte favorable à la situation. Relation complémentaire entre le contexte (demande et besoin), l'avènement technique (capacité d'agir), déclare une opportunité qui fonctione efficacement en cohésion avec les termes donnés de l'époque. Le principe s'insère dans le système.
Constat de E. Eisenstein : pour la société occidentale, l'imprimerie représente un changement radical
___
Thèse d'Eisenstein : Déterminisme technique : Les conséquences du déterminisme technique sont en lien avec la cause technique qui la fixe. Déterminer signifie du latin d'origine "fixer des limites", il est similairement parlant de ce mouvement comme un concept qui limite les agents exterieurs et en ne considérant qu'une seule conséquence vectorielle qui mène à un point exposé au déterminisme technologique. Dans le cas de E. Eisenstein, sa thèse et sa réflexion peut avoir un rapport avec ce concept car selon son étude, l'imprimé est la cause de la révolution. L'avènement de l'imprimé mène à un changement conséquent dans la culture de la société, dans le développement communicationnel et dans la vie sociale des peuples.
impact technologique dans la vie culturelle des humains, le changement technique provoque un changement social, relation d'influence, agent de transformation.
Notre support : Thèse de la révolution de l'imprimé, développement de la typographie imprimée et donc d'ateliers de productions de livres (lieu de culture), diffusion du savoir,
Modèle des humanistes, redécouverte de l'antique, idées de la culture humaniste, diffusion dans l'Europe, consitution d'une communauté, "République des lettres" (=monde savant des humanistes de l'Europe moderne), rapport entre lettres et sciences.
Distinction entre les 2 Renaissances :
- Première Renaissance relève de la culure artistique
- Haute Renaissance : relève de l'imprimerie et développement technique qui a un impact sur la culture
objectif R!!!Révolution de l'imprimé : notes de la lecture obligatoire
La révolution de l'imprimé est né de la typographie en France en 1456 par un orfèvre,
L'invention de Gutenberg prônée par les cercles des humanistes allemands comme contribution unique à la renaissance intellectuelle et culturelle qui égalait les réalisations des Italiens.
Erasme (1467 - 1536) : Le libre arbitre et la tolérance
Érasme de Rotterdam est convaincu qu'il ne faut jamais d'emblée condamner les idées d'autrui, car les choses humaines sont par nature ambiguës. L'Humaniste élabore une conception de l'homme qui se définit indépendamment de sa foi religieuse et est doué d'un libre arbitre.
E. Eisenstein : L'avènement se l'imprimerie et la Réforme
Démembrement de la chrétienté occidentale
(1517 - 1520)
Rôle diffusion. 95 thèses de Luther placardées sur le portail de Wittenberg (Allemagne, Empire germanique) la veille de Toussaint.
Publicité médiévale.
Luthéranisme : révolution d'une amplitude conséquente par l'usage de la communication en touchant un vaste public de lecteur jugeant et validant les idées révolutionnaires qui s'adressent à la masse
Marque la mentalité européenne.
-> Protestantisme.
Pouvoirs nouveaux qu'offrent les presses, moyen de communication exploité à grande échelle dans des buts persuasifs de propagande et d'agitation.
-> Pamphlet.
Vaincre l'ignorance et repousser les forces chrétiennes, réformes protestantes, invention associée au siècle des Lumières.(1685-18e siècle)
Imprimerie, protestantisme (réforme religieuse)
Diffusion dans toute l'Europe.
Réforme calvaniste : Suisse
Réforme Anglicane : Royaume d'Angleterre
Réforme radicales : anabaptisme (hérétiques)
Message destiné à un public restreint (cercle académique) > Accessible aux masses
Agents du mouvement : imprimeurs, traducteurs, distributeurs.
Élite cultivée, débat théologique, imprimeur éclairé, foyer d'érudition, profane, carrefour commerciaux, débats et savants, polémistes, étudiants, bourgeois
"Fabrique d'auteurs à succès, accès à l'imprimerie et librairies, faible soutien et mouvement sans précédents."
Influence commerciale, vente de livres de portes à portes par des colporteurs.
Les thèses de Luther reconnues dans le monde entier par la communication, et mouvement d'influence de masse, débat public -> causalité révolutionnaire.
31 octobre comme fin de l'église médiévale.
‼️L'imprimerie comme révolution des idées : soulèvement international, pouvoir de publicité, comme outil de dissension de la religion, technique nouvelles, grave et marque les esprits, ineffaçable et indélébile
, effet révolutionnaire de la typographie, brisée de l'unité chrétienne, activité pacifique, fixité typographique
Sacerdoce (de tous les croyants) : désigne la dignité et les fonctions religieuses.
Sacerdoce universel : signifie donc que tous les chrétiens sont des prêtres.
Érudition vs obscurantisme
Thomas Cromwell : homme religieux anglais qui use de l'imprimerie pour publier des bibles. S'attire un large public en traduisant en langue vulgaire les ouvrages.
Protestantisme >< Chrétiens
Cultures littéraires et modes de vies differents
La réforme adoptée par les églises protestantes , rupture avec Rome, nationalisme protestant.
Démembrement de la chrétienté romaine
Réforme juger "ésotérique" (= incompréhensible car me se transmet que à des adeptes initiés)
Le nationalisme se développe avec l'alphabétisation des masses.
Culture commune vs la Vulgate (courants anti-intellectuels et extra-universitaires)
Développement des traductions en langue vernaculaire
Capitalisation de l'imprimerie, par méthodes de production plus efficaces (cartes, guides, tableaux = encourage le public lettré aux réussites terrestres), éthique d'utilitaire compétitif et moins religieux. ex : enluminures manuscrites remplacées par l'estampe et la gravure.
"L'apprentissage de la lecture représente la compétence invididuelle première, fondement du processus entier de modernisation"
-> alphabétisation, apprendre à lire (+ actif chez les protestants)
Expansion de l'industrie du livre, traduction de bibles chez les protestants, industrie mouvante ...
Transformation du christianisme occidental, transformation de la société européenne.
_________________ Objectif R
Elizabeth Eisenstein parle de la révolution de l'imprimé, plus précisément, le passage du livre manuscrit à l'imprimé. Et, de facto, le passage du Moyen-Âge aux Temps modernes. L'objectif principal de son essai est l'analyse des transformations apportées/des effets de l'imprimerie dans la communication écrite au sein de la Communauté du Savoir (des élites, la minorité érudit). Son intérêt pour le sujet débute dans les années soixante. Elle décide d'entreprendre des recherches car force est de constater que bien que la thémathique de l'imprimerie intéresse (les historiens), la révolution de l'imprimé n'est pas réellement prise en considération, étudiée (en profondeur).
Elle parle de l’ampleur de l’histoire de l’imprimerie, qui a eu beaucoup d’effet sur la conception du « document écrit », une révolution comme l’indique le titre. Cette révolution est d’une part responsable des changements au sein de l’Europe.
(Perspective de recherche : angle, approche ou point de vue adopté lors de l'exploration d'un sujet = manière d’envisager l’étude, les cadres conceptuels, les théories, les méthodes de collecte de données et les techniques d'analyse utilisées pour aborder le sujet de recherche.)
Pourquoi E. Eisenstein parle de "révolution de l'imprimé" ? En quoi consiste le caractère "révolutionnaire" de cette innovation technique ?
E. Eisenstein parle de "révolution" pour montrer que l'imprimerie à suscité une transformation radicale dans la communauté des élites lettrés et du monde intellectuel en Europe. L'imprimerie à des conséquences importantes sur la production et la diffusion de lectures. Notamment lors de la révolution de Luther en 1517, où l'utilisation de l'imprimerie fut un des agents de production importants pour la diffusion de l'information en lien avec la réforme protestante.
Concept > Enjeux spacio-temporel > Enjeux sociaux > Enjeux politiques > Enjeux économiques > Enjeux dans la communication
Révolution > Changements conséquents (élites lettrés et monde intellectuel) en Europe > Productions et diffusions de lectures
Humanisme par les concepts de développement (sciences et arts, économie)
(Le règne de Louis 14e et la communication de la presse périodique contrôlée par la monarchie absolue)
new !!Sphère publique, J. Habermas
BRIGGS BURKE, A social history of the media, pp. 13-87 + Sphère publique, J. Habermas (Asa BRIGGS, Peter BURKE, A social history of the media : from Gutenberg to the Internet, Cambridge (UK) – Malden (MA), USA, Polity, 2005, pp. 61-87)
La révolution de l'imprimé en Europe : Communication dans un empire par la technique écrite, visuelle, orale, dans un langage vernaculaire, par multimédia, avec la censure...
La sphère publique est une notion développée par J. Habermas un sociologue allemand en 1962, c'est un phénomène qui a été observée au siècle des Lumières au 18ème siècle dans les espaces sociaux.
La notion de sphère publique signifie un espace de rassemblement dan l'Europe moderne où des individus peuvent s'y réunir pour échanger et discuter des phénomènes dans la sociétés, d'opinions publiques, de problématiques dans la société.
Usage intellectuel (fondement d'opinion) et communicationnel (diffusion et circulation d'informations). Considération de la critique (échange et discussions).
« The structural Transformation of the Public Sphere » 1962
Il parle de l’espace dans lequel les communications entre citoyen se tenaient en rigueur, où les débats et arguments prenaient sens. Les sphère publiques étaient ouverte à tous dans les espaces bourgeois libéraux. Il dit que les supports médiatiques tels que les journaux, café, clubs et salons sont des éléments qui fonctionnent ensemble. ← Structures influentes en France et Angleterre
Caractère de « non-instrumentalisme », libre de la manipulation (argument réfutés par d’autres), et la montée de l’attitude critique et rationnelle de ce qui devrait être su après la révolution française, l’Ancien régime.
Débats à propos d’avoir offert une idée d’utopie, critiques pour ne pas être parvenu à discerner la manipulation effective du publique par les médias.
L’information royale politique en abondance et discutée.
« The rise of the public sphere and political culture », information, attitude and values dans les société européenne ou dans des groupes sociaux particuliers
Habermas souligne ce qu’il appelle l’effet de « privatisation»
La montée de la pensée critique et de l’opinion publique.
L'investissement des citoyens dans la Réforme est à la fois une cause et une conséquence de l’implication des médias (importance de l’imprimé)
Critiques historiographiques de la sphère publique : par les jugements de valeurs descriptifs, normatifs et analytiques. La généralisation est problématique et le concept ne fonctionne par pour toutes les catégories sociales.
____Objectif R
En Europe au 16e siècle (cadre spatio-temporel), la sphère publique est une notion qui rassemble les citoyens autour d'un même intérêt commun et permet la prise de parole et le développement de l'opinion. La sphère publique permet la circulation d'information, et la prise en considération de la critique.
Espace public
Contre-poids de l'idéologie politique
La sphère publique est un concept qui s'inscrit dans le 18ème siècle,
- par la production conséquente de supports médiatiques écrits et du développement de lieux,
- d'espaces publics qui rassemblent le peuple. La discussion émerge de ces installations et permettent l'échange d'opinions.
- Les médias sont des éléments constitutifs de cette évolution, ce sont des vecteurs qui permettent la circulation d'information
- touchant principalement les classes sociales lettrées, les bourgeois et les masses populaires.
J. Habermas insiste sur le caractère public, et le contre-poids des pouvoirs. D'autres chercheurs vont étudier, observer et examiner la façon dont les différents médias contribuent à l'espace public et distinguent deux catégories : l'espace public temporaire et permanent. Qui sont des concepts descriptifs et analytiques.
Pour qu'il y ai - sphère publique :
Révolution de l'imprimé > Population informée > Informations qui circule > Médias créés et utilisés pour la diffusion (pouvoir et influence des médias) > Public et fondements d'opinions > Démocratie et critique du pouvoir
• Réforme(s) et rupture de l’unité chrétenne :
Guerre de Religion (1562 - 1598)
Guerre des Trente ans (1618-1648)
Siècle de fer : 1550 - 1560
Révolutions dns le Royaume d'Angleterre :
Pétitions : manifestation d'opinions
1649 : Décapitation de Charles 1e
Charles 2e ce fdp restaure la monarchie absolue
1688 : "Glorieuse révolution" : changement de dynastie sans violence (Monarchie constitutionnelle avec Parlement)
1776 (Terminus a quo de l'époque contemporaine aux US): Déclaration de guerre par les US qui réclament l'indépendance des nations en réaction aux colonies anglaises sur leurs terres
Locke et "le droit de résistance : droits naturels que sont la vie, la liberté et la propriété / droit au bonheur :
"En justifiantl’indépendance par la liste des griefs énoncés contre la politique d’Angleterre, les Américains revendiquent aussi le droit de résistance à l’oppression théorisé par le philosophe anglais.
La communication à travers les siècles :
Communications orales, visuelles, textuelles et conséquences dans la sphère publique :
Moyen Âge : blabla ça parle latin
15ème siècle :
16ème siècle : Pamphlets, tracts non périodiques, occasionnels dans des but de dénoncer les abus de pouvoirs (réforme luthérienne et protestations)
17ème siècle : Presse périodique comme instrument de règne et création de presse populaire (canards, Mazarinades), pétitions en Angleterre
18ème siècle (agrandissement de la sphère publique avec la révolution française + industrielle) :
Système de production de masse / système de politique de masse
Sociabilité savante (manuscrit clandestin, périodiques savants -
avant la révolution),
conférences scientifiques, philosophiques et sujets d'intérêts. Codes de bonnes conduites et normes de comportements. Rencontres littéraires dans des espaces publics intellectuels (salons, bibliothèques, galeries d'art/exposition, parc public, cafés. (= On parle de "
sphère publique")
Révolution française. Vente à la criée, informations accessibles aux citoyens. Professions dans la communication.
Liberté de la presse avec la révolution libérale, contact avec les lecteurs et électeurs (participent à la vie politique active) et citoyens.
Sociabilité politique : débats, discours publiques à l'assemblée, mobilisation du peuple. Communication visuelle et iconoclasme d'images de l'Ancien régime.
Mobilisation des artistes pour soutenir la révolution.
Développement du concept de
politique : notion nouvelle. La sphère politique s'étend par la participation du peuple. Instruction publique, médias importants pour les élections.
Religion tombe dans le domaine de la sphère privée, plus de lien avec la politique.
19ème siècle : avec l'industrialisation, les coûts des écrits imprimés sont moindre et permet la population de "consommer" des livres. De s'instruire. Augmente la production de livre et massification du lectorat.
1815 : "Contre-Révolution" ou la "Restauration de la monarchie" démontre que celle-ci est intégralement impossible car la sphère publique s'est élargie et le système de médias s'est développé.
Milieu du 19è : manifestations pour le
suffrage universel : réponse de l'état : le vote plural (uniquement masculin), certains citoyens ont plus de voies de votes selon leurs richesses.
Crainte de la psychologie des foules (1895), adhésion mentale par la lecture individuelle des périodiques savants
1830 : Révolution des Trois Glorieuses : Emeutes, barricades. Drapeau ! Symbole de la révolution. Liberté d'expression, de la presse. Etat libéral.
Nation belge (1830)
1848 : Mouvement démocrate, conséquence de l'industrialisation (classe ouvrière = prolétariat), Printemps des révolutions à cause des crises. Idéologies des Jacobins.
1850 : Seconde rév. industrielle :
éléctricité ! publicité lumineuse, développement des télécommunications : phonographe, téléphone, télévision, cinéma.
Réseaux et transmissions
1864 :
grèves légale par les syndicats (action professionnelle) et les politiques de partis de masse.
Constitution de mutualité, groupes d'entraides, solidarité.
La grève : comme moyen de manifestation et contestation : cessation collective concertée du travail, dans un but de révoquer des droits.
Revendications : salariales, temps de travail, disciplines du travail.
Manifestations, défense d'une cause.
1870 : Mouvement de socialistes pour le suffrage universel. Développement des communes. Partis de notables (éphèmères pour les élections)
Grève de Creusot, 1899 - 1900
Les
organisations des partis se répandent à l'international, coordination essentielle, ramification internationale.
Création d'un programme.
Communication des partis : Chaque partie possèdent leurs organes de communication de presse. (Outils de communication : presse périodique, littérature, études sur les nouvelles disciplines : la psychologe des foules, LEBON G.)
Journaux et périodiques savants, lectures individuelle
Notion de public, Adhésion mentale
Simultanéité de lectures par les médias périodiques
Mass-média et sciences de communication
-> Croissance du peuple informé. Circulation d'informations à grande échelle, influence des mentalités des peuples.
Internationalité, émergence de la nation.
début 20ème :
Nationalisme : La communication dans l'état-nation :
La culture ethno-linguistique : le critère de parler et penser dans la même langue (uni-linguiste) est un critère pas réellement objectif car il
existe des états-nations multilangues.
Le fait de parler la même langue de définit pas une nation.
L'état va désigner une langue nationale afin d'homogéniser la culture. (A l'époque, les langues possèdaient leur particuliarités selon les activités du quotidien : foyer, institution/religion, lieux publics..)
Communication visuelle par la remise à l'honneur de symboliques populaires telles que les drapeaux, hymnes, rituels et fêtes nationales. Iconographies nationales.
Médias de masses, presse partagée au public dont la cohésion mentale partage les mêmes signes d'identité. -> Presse nationale.
20ème siècle : 1850 - 1950 : La révolution de l'information (
lecture : BARBIER BERTHO : Histoire des médias : Valeurs stratégiques de l'information) : Innovations et inventions : réseaux postaux (livres, journaux, nouvelles) par la révolution du transport (développement des chemins de fers, voitures de poste), 1837 : télégraphiques (valorise une information rapide), 1876 : téléphoniques
1900 : radiocommunications ont une double influence sur l'économie générale de l'information
L'imprimé, la dépêche commerciale ou diplomatique = transforment les mentalités, les pratiques et usages jusqu'à la perception de l'espace et du temps.
Le télégraphe électrique et l'interconnexion des réseaux offrent aux hommes du 19è siècle un système de communication qui permet en quelques heures aux gouvernements et aux compagnies commerciales, financières de joindre instantanément des contrées et points en relation électrique continue parfois à l'autre bout de la planète.
Modernisation du système postal permet une croissance du trafic d'envoi de lettres. : libre circulation des idées et des sentiments. Rapport entre système postal et démocratie : "C'est à la faveur de cette industrie de circulation que s'étendent et se multiplient les progrès des Lumières (...), que se propagent parmi les Nations tous les bienfaits du génie..." but d'éducation général
Tarifs favorables : prix des envois et de la presse !
Service de pigeon voyageur entre Paris et Bruxelles.
Le privilège d'être informé rapidemment, avant les autres. Efficacité du réseau (ex : système Tour et Taxis et la transmission du résultat de la bataille de Waterloo)
Les écrivains tels que Emile Zola dans le roman
l'Argent (1891), et Alexandre Dumas dans
Le comte de Monte-Cristo illustrent la sensibilité des contemporains aux possibilités de
manipulation et transformations des informations.
La presse et la manipulation d'opinion : les gouvernements favorisent certains titres périodiques. Les principales agences de presse se sont réparties les distributions d'informations dans le monde en 1871 en signant un accord. Rapport d'influences.
1917 le scandale "télégramme Zimmermann" intercepté par les services anglais d'un plan diplomatique visant a attaquer les Etats-Unis. Ce qui donne une publicité à mobiliser l'opinion publique américaine en faveur d'une intervention militaire en Europe pendant la guerre 1914-1918.
Le bélinographe : envoie des images fixes
Le téléphone (1876) : technologie de la voix et non de l'écrit. Développement social.
Le téléphone aux Etats-Unis contribue à l'intégration sociale. Outil, vecteur de modernité. Communication sociale.
La communication du réseau d'état : abus repérés : service postal, télégraphique par le
traitement inégalitaire des abonnés, faussant les conditions de la concurrence, surveillance de la vie privée (écoute, cabinet noir).
Média de l'oral, sphère privée. (Comparé au télégraphe associé aux notions d'inégration du territoire, de fonctionnement de la vie politique et de protction des intérêts vitaux de l'Etat) Le téléphone sert à maintenir le lien social dans les campagnes. Europe : média contrôlé.
Utopie de la communication : meilleure compréhension entre les individus par la communication. Anticipations techniques et utopies politiques. (Surveillance par télé-écrans dans le film 1984)
Pouvoirs publics pratiquant la surveillance par les écoutes à volonté
Révolution russe : Communication par la propagande clandestine, oralité et presse imprimée à l'étranger. Formation et éducation professionnelle à l'activité de propagande. Communication textuelle destinée aux érudits (érudition= savoir approfondi fondé sur l'étude des sources historiques, des documents, des textes.)
La révolution bolchevique à une portée nationale et internationale. Elle polarise les opinions autour des idées de la révolution.
1922 : guerre remportée par les bocheviks, maîtrise de l'art de la propagande. Communication de masse ! +
agents communicateurs
Réflexions quant aux profils des destinataires (iconographies). Pénurie de papiers : ils se donnent à max pour transmettre un message sur les supports visuels
Unités mobiles de propagandes : stands, salles de lectures dans les gares projecteurs de films (arrivée du cinéma muet)
INITIATIVES : réunions de formations, , affiches, radio émissions "radio Moscou"
1914-1922 : Avec la guerre totale et la révolution en russie à cause des crises =
ère des masses.
Illustrations similaires de propagande sont liées par leurs contextes médiatiques
1920 : Communication par la grève, les manifestations publiques, cortèges. Participations des citoyens à la réclamation de la justice sociale
L'influence de la révolution russe inspire la masse populaire, vagues
d'agitations (Protestations, manifs, revendications, grèves syndicales pour les journées de 8H)
La parole permet d'échapper à la répression et permet de s'adapter au public.
La communication persuasive (propagande) dans le fascisme : Fabrication du consensus. Introduction du fascisme dans la vie culturelle "Dopolavoro" : Œuvre nationale du temps libre.
Création de lieux de divertissements,
éducation militarisée : "croire, obéir, combattre."
La militarisation comme idéologie, miliarisation du langage. Soutien des familles nombreuses pour gagner le coeur et l'esprit : "Le nombre est puissance."
"Andere verso il popolo" = idée d'aller vers le peuple pour gagner leurs esprits. Avènement de la radio et du cinéma dans la société italienne dans des buts de communication persuasive. = mass média
Contrôle de la presse (1920) : censure des nournaux antifasciste (1926) : outil de pédagogie d'état / édification d'un système.
1928 : Institution de l'ordre des journalistes,
sélection politique favorisant la presse d'idéologies fascistes =
mécanisme de tri.
1935 : Campagnes de propagande pour la guerre en Ethiopie.
Le fascisme considéré comme un mouvement réactionnaire, phénomène qui s'exporte internationalement, possède des points communs avec d'autres régimes politiques (principe du chef et de la politique de masse), mouvement qui s'oppose aux régimes libéraux, socialistes (prolétariat), démocratique et communiste par l'exclusion et la répression, image d'un chef/leader, propose un idéal de la nation = nationalisme, idéologie élitiste et raciste (nationalisme extrême), empire impérialiste et militariste, parti unique (totalitarisme), propagande établie dans les institutions éducationnelles et dans la culture de vie de la masse pour obtenir l'adhésion.
Le racisme fasciste : 1938: Discours du racisme colonial et antisémite manifesté par la nation fasciste provoque la normalisation de ces arguments par le public italien.
Le pouvoir dirigeant avance l'idéologie de protéger la nation en développant l'idéologie du racisme.
Après la 2e guerre mondiale en Europe,
Une politique de rééducation a été mise en place : la propagande pour éradiquer une propagande.
Psychologie pour éliminer les idéologies nazies et éviter la propagande haine par des fanatiques.
Par l'éducation dans des instituts d'éducations, à la presse imprimée, aux stations radio et de cinéma, la politique d'information s'est développée.
L'arme nucléaire et le bluff
La guerre des ondes : Partis opposés qui se servent du même média, communication internationale.
1933-1937 : Usage du cinéma à des fins de propagande fascistes et nazies.
Exploitation d'un savoir technique pour véhiculer une idéologie. Diffusion importante.
Mobilisation totale de la culture.
Actualités filmée : ancêtres du journal télévisé.
Hebdomadaire : information pour mobiliser les esprits.
The "Iron curtain" : séparation entre la Russie et l'Europe
Guerre froide :
Tension avec arme nucléaire, Europe endettée par le plan Marshall (1947)
Propagande américaine cinématographique : ex : Captain America, culture de masse. Productions culturelles en lien avec l'histoire
voir ligne du temps
Alerte médias : Impact des médias:
Usages sociaux dans des contextes politiques
Emergence de la réalité de la masse
Activités de comunication persuasive / propagande des élites possédant l'accès à l'information et à la communication
Nouvelles technologies multi-médias
1789 : Révolution française ET industrielle (Terminus a quo de l'époque contemporaine en France): Conception de brochures et périodiques imprimés > Création de demande > Alimente la demande > Frénésie éditoriale
1790 - 1792 : Révolution libéraliste urbaine , droit de l'homme et abolition de la censure = liberté d'expression
1792 - 1794 : Révolution sociale démocratique, La Terreur
Assemblée et sphère publique (popularisation de l'information)
REV FRANCAISE : TIERS-ETATS bourgeois >< monarchie
REV INDUSTRIELLE : QUARTS-ETATS ouvrier >< bourgeois
Partis politiques :
Libéraux (classe bourgeois, marchands) idéologie de liberté individuelle (capital, territoire) = suffrage censitaire
Socialisme (classe des prolétaires : ouvriers et masse populaire) = suffrage universel
Le parti ouvrier et de masse sont des conséquences de la révolution industrielle par les conditions de vies difficiles.
Nationalisme : Le service postal comme service qui renforce le nationalisme.
La nation comme idée révolutionnaire, d'idée de progrès. Concept subversif !
Les masses populaires manifestent et revendiquent leurs droits, les libéraux s'adaptent au progrès par la création du nationalisme.
-> Nationalisation des masses.
La progression politique va changer la sémantique du concept pour créer un nationalisme moderne.
L'affirmation de l'idéologie d'unité va provoquer un glissement (du parti gauche à la droite) du langage révolutionnaire à l'institutionnel. L'idée de base essentialiste devient volontaliste. Sentiment national change dans le temps.
La signification change. Le terme nation possède plusieurs sens (polysémique) qui défend sa propre conception car la diversité des nations en un sujet à débat par une observation objective des dynamiques historiques :
La nation comme une catégorie prospective (=projet sur l'avenir)
L'idée de nation comme concept subversif: 1)langage révolutionnaire au 2)langage institutionnel :
1) La nation comme collectivité et appartenance à une unité. Considération des citoyens pour un objectif de projet d'avenir de l'état-nation.
2)La nation comme contrôle des masse par l'éducation et l'état : processus de massification, minimiser de possibles révoltes,
-> Production de citoyens. Persuasion et agrandissement de la nationalisation des masses. S'assure de la loyauté. Gestion du fonctionnement des ses enjeux.
Etablissement d'une élite culturelle nationaliste.
Nation-adhésion : Conception libérale.
Idée propre à la révolution. Communauté ouverte au citoyen (contrat social)
Association volontaire et adhésion au projet national (critère subjectif)
Nation-essence : Conception ethno-linguistique, réalité objective
La langue, la culture et le territoire sont des critères qui identifient l'appartenance à la nation.
Territoire nation (résultante d'une contruction) >< Nation du peuple (Nationalisation par l'institution)
2)Histoire nationale, enseignement dans les intitutions. Preuves supportées par les archives, bibliothèques nationales.
"Le passé au service du présent." -> Construction de l'identité nationale.
La nation n'est pas perceptible, c'est un concept qui n'existe par en tant que réalité objective, pas naturel et donc articificel, créé par des humains.
Stratégies nationalistes :
Langage des émotions par la réappropriation de symboliques populaires telle que le drapeau, les hymnes, des rituels et fêtes.
Symboles fédérateurs (=Association de plusieurs unions)
Communication visuelle et propagande par ces iconographies symboliques, images allégoriques.
Les 3 Glorieuses en France = Indépendance de l'état-nation (drapeau tricolore)
Libéralisme de l'état-nation
1830 : Obtention de l'indépendance de l'état-nation en France et en Grèce
1871 : Obtention de l'indépendance de l'état nation en Italie et en Allemagne
1878 : Obtention de l'indépendance des états-nations en Bulgarie, Roumanie et Serbie
1905 : Obtention de l'indépendance des états-nations des pays du Nord
new !!Nationalisme
Natio : Naissance ; ensemble d'individus nés en même temps ou en un même milieu.
Sentiment moderne d'appartenance à une collectivité.
Patriotisme moderne.
Adhésion volontaire à la nation.
Militarisme :
Appels aux volontaires pour le service militaire (conscription = service obligatoire)
Citoyen soldat qui se bat avec motivation pour la nation vs mercenaire (=agit pour un salaire)
Le service militaire donne des droits supplémentaires.
Relations internationales et droits des peuples à disposer d'eux-mêmes.
Colonialisme européen et violences
LARRERE, Brandir la révolution
1789 : Révolution française. Drapeau tricolore, représente les couleurs des patriotes révolutionnaires.
1791 : Fusillade du champ-de-Mars. Les Constituants et la Commune de Paris font tirer par la garde nationale sur des milliers de pétitionnaires rassemblés sur le Champ-de-Mars.
1815 : Monarchie absolue restaurée. Drapeau remplacé par un drapeau blanc.
1830 en France : La révolution de Juillet ou "Les Trois Glorieuses". La révolution française et le drapeau tricolore. Deuxième révolution après celle de 1789.
Les significations des couleurs du drapeau français : azur, blanc (symbole du royaume) et rouge (sang des martyrs / socialisme / démocratie)
La position du drapeau dans la société révolutionnaire française :
L'étendard est un moyen identitaire qui permet de repérer sa troupe dans la bataille. Il est le symbole d'investissement dans une communauté active, est une force subversive (=Qui renverse ou menace l'ordre établi, les valeurs reçues.) qui indique la présence d'établissement. Le drapeau ets un emblème politique qui symbolise les idées, les partis, les programmes. Il est chargé d'histoires, de mémoires et de références évoluant d'un évènement à l'autre.
1848 : De nombreux contestants voudraient pousser la révolution dans un sens démocratique et social (drapeau rouge depuis 1792) sur le Gouvernement provisoire. Lamartine suite à un discours à l'Hotel de Ville, sauve le drapeau tricolore.
En Russie, la révolution se manifeste en 1917 en empruntant aux Révolutions françaises la couleur symbolique rouge . Le régime communiste soviétique crée son emblème en imposant la faucille (=symbole associé au labeur féminin) et le marteau (=symbole associé au labeur masculin) qui symbolise le peuple travailleur et la complémentarité homme-femme. L'illustration d'outils de travail représente la forge comme symbole de la construction d'un ordre nouveau.
En URSS, le drapeau rouge s’institutionnalise et devient symbole d’autorité. Ailleurs, il garde sa charge contestatrice et sert à afficher une filiation avec la Révolution russe.
Le drapeau noir : symbole anarchiste suite au pillage d'une boulangerie par Louise Michel ou la "Vierge Rouge" à Paris en 1883. "Simple jupon fixé sur un manche à balais"
Le noir symbolise le deuil et la volonté d'une femme à remplacer le rouge de la violence du sang. À la même époque, les anarchistes, qui ont consommé leur rupture avec les marxistes de l’Internationale, l’adoptent également.
Le binôme chromatique rouge / noir (anarchiste / socialiste) se retrouve dans les mouvements de contestations qui s'exporte à l'échelle universelle et parfois est détourné de sa sémantique (=sens) anarchiste.
Les drapeaux donnent à voir, a représenter des revendications, à manifester.
De nouvelles inventions et couleurs voient le jour et une constatation est observée du retour des révolutions pour l'indépendance.
Guerre de 1914-18, contexte, guerre totale et propagande comme communication persuasive des masses
En juin 1914 Assassinat de l'archiduc François-Ferdinand héritier de l'empire Autriche-Hongrie en Bosnie-Herzégovine par un pelo Serbe -> réaction en chaine : Autriche-Hongrie accuse l'assassinat par la Serbie (profit du territoire), déclaration de guerre
(approche évènementielle), mécanisme des alliances
Contexte international sous tension
Expansion impériale
Alliance de l'Allemagne, L'Autriche-Hongrie
contre Grande-Bretagne, La Belgique, La France, Russie
Le japon avec la Grande-Bretagne
L'Empire Ottoman (Moyen-Orient)
La Russie et Les US
Guerre totale par la mobilisation des civils et de l'industrie : toutes les sources de productions d'une ville pour la guerre, toute la société est mobilisée
- Franc-tireur : civil participant à la guerre
- Front intérieur : femmes qui travaillent dans les usines d'armements ; reprennent les métiers d'hommes (représente la seconde ligne de l'armée)
- Développement de communication journalier pour dame, Destinataire de communication publique et politique
- Posters, affiches de propagande pour aider à gagner la guerre ("kitchen front" répercussions de l'économie de la guerre dans le quotidien)
- 'Women's land army', les femmes sont invitées à remplacer les paysans partis au front et à se consacrer à des tâches agricoles
- Mobilisation massive (les masses doivent être utiles) => médias de masses, affiches illustrées à vocation politico-militaires, deviennent des éléments clés du paysage extérieur, support de propagande dans l'espace public
- "L'ère des masses"
- Première Guerre mondiale, qui touche principalement les puissances européennes
- Les colonies participent massivement et combattent dans l'armée française (construction d'une mosquée à Paris, monument pour les anciens combattants et témoignent de la participation importante des colonies), Indiens au Moyen-Orient par la Grande-Bretagne ("sujets coloniaux"),
Multiplicités des fins de la guerre :
11 Novembre : Armistice entre France et Allemagne
4 Novembre : Italie
Printemps 1918 : fin de la guerre entre la Russie et les Bolcheviques
Traité de Versailles : Allié de l'allemagne
Traité de Saint Germain-en-Laye 1919 : Alliance entre les alliés et l'Autriche
Traité du Trianon 1929 : les alliés et la Hongrie
Cette guerre ne finit pas
"Corps francs" : en Allemagne, des gens impliqués continuent à se battre
Guerre civile en Russie
La guerre est omniprésente à cette époque et affecte tous les domaines
Sphère civile est envahie
Endettement de l'état
Dette extérieure : US
Dette intérieure : dette des patriotisme, des citoyens
Emprunts de guerre
=> Propagande internationale, stratégie (allégorie, présentation de l'ennemi comme un danger) d'encouragement par la diabolisation par la construction de l'image de l'ennemi par la peur
Développement d'une culture de guerre en Europe centrale (Allemagne) jusqu'en 1945 à la Deuxième guerre, implantation d'un vocabulaire de guerre dans la société
- "Phénomène de brutalisation" : construction de l'image de l'adversaire par la propagande.
- Communication "arme de guerre" : guerre mondiale et guerre totale
La communication à distance acquiert une importance de l'emploi intensif de toutes les nouvelles technologies à la fin du 19e siècle. -> Emploi stratégique
Guerre totale, dimension psychologique, action sur l'opinion joue un rôle stratégique essentiel.
La Guerre mondiale, la communication entre les alliés est essentielle, création d'infrastructure, mobilisation de technologie pour communiquer (liaisons par câble téléphonique et télégraphique), radio (télégraphe sans fil) utilisé à des fins militaires, limité. Outil stratégique, de télécommunication. =/= masse média, communication de masse.
La Tour Eiffel comme station radiotélégraphique militaire.
Propagande : mobilisation massive de mobilisation militaire
Recrutement par le support de publivité externe : l'affiche " I want you for army " : interpellation à la 2e personne
Par une allégorie, image symbolique politique => communication par image qui fait preuve d'efficacité
Omission sélective = "expérience positive", thème du voyage = guerre
Pluralité de stratégie pour convaincre
Sollicitation du conformisme : que chaque être humain doit se rendre utile et efficace dans la société.
Prise de conscience par les états de la place stratégique de la communication dans une guerre de masse : mobilise la dimension psychologique du public : forge la conviction, entretien des relations à l'international, = construit une image stratégique
Orchestration entre les différents médias utilisés
Gestion de la communication : cohérence, véhicule un message = structure et institutions, ministère de l'information (Grande-Bretagne)
Mobiliser les professions de la communication persuasive : les dessinateur commerciaux.
Production d'affiches de propagande. 1917 Modèles particuliers choisis pour des raisons économiques. "Oncle Sam" se base sur un autoportrait de l'artiste lui-même (James Montgomery Flagg). Engagement personnel de son art pour la propagande militaire.
Affiche relative aux emprunts de guerre (Luciano Achille Mauzan), artiste connu d'affiche de produits de nature commerciale.
Mobilisation de compétences disponibles (dessinateurs)
Martelement propagandiste de la guerre, bourrage de crâne
Médiatisation de l'information.
Affiches Placardées, le peuple est confronté de l'invasion de l'espace urbain par une politique d'affichage massive -> Importance de la communication militaire.
Intérêt partagé, reprises et circulation d'images. supports classiques réutilisés (presse, affiche, carte postale) La communication peut migrer de média. La communication augmente considérablement. Carte postale : moyen important car il permet de circuler avec une image vers d'autres lieux = propagande.
La propagande comme objet de débat : Communication persuasive
La propagande comme outil de communication masse
Représente la médiatisation
Contrôle de l'information
La propagande commence à être conceptualisée pour cause de victoire et de défaite.
Elle est remise en question.
Légitimité de se servir de la propagande en temps de paix ? Déclenche une réflexion de la légitimité de se servir de la propagande dans la démocratie : est-il légitime de
Disposer de structure, de contrôle des médias ?
Est-il justifié d'orchestrer l'information ? Quels sont les risques de gestionner l'information ? => études sur la propagande. Sciences de l'information et de la communication.
Munitions of the Mind : A history of propaganda (...), P. TAYLOR, 2003.
_________ Objectif R : session
Le mot et le concept : La Propagande
Le terme de propagande avant comme définition
- moralement neutre au 17ème siècle, avec la propagation de la bonne parole religieuse et la Révolution française de 1789, en manifestant des idées de libération des peuples.
- Puis, le terme de propagande est entré dans la sphère politique et s'est chargé de connotation péjorative dû aux circonstances des situations divergentes.
- Avec la première guerre mondiale de 1914-1918, (voir cours) et la Seconde guerre mondiale de 1940-1945, le terme de propagande est réellement devenu un terme problématique car le discours de la communication persuasive à influencé les mouvements à la violence et à la guerre.
- En effet, le concept de propagande, d'après la définition de Taylor qui est, un élement de persuasion intentionnelle et volontaire d'un individu ou d'un groupe de personnes, utilisant tous les supports et moyens disponibles dans un but de profit, bénéfice ou d'intérêt personnel de la source qui communique la propagande.
Pour qu'il y ai - propagande :
Origine de la propagande (histoire de la propagande : prop. religieuse, prop de la révolution française > prop. politique des guerres) > Volonté intentionnelle de persuader > Utilise les informations et médias > Influence un individu ou un peuple > Bénéfices et profit au but d'intérêt de la source de propagation
Propaganda, Psychological Warfare and Persuasion
Collective capacity to make out our minds about what is happening in the world around us
Propaganda as a negative connotation : "lies" run by passions and emotions - impulsive, engaging the truth
Propagation : Scientists and botanists use this word with reference to plants, about propagating germs and germ cultures.
Social scientists related this word to a process for the sowing, germination and cultivation ideas.
The problem is that human beings frequently inject morality into processes.
The gourvernment prefers to lie by omission, not by commission.
The ideolologies brought during the Second war (1940-1945) with propaganda was disatrous by reenforce their own arguments. The attemps of persuade the unconverted with the message of converted is also called as propaganda.
"Agitation"
War and propaganda have always been inextricably connected. Propaganda has proved to be a weapon of no less significance than swords or guns or bombs. And it does not itself kill people. Indeed it can be an alternative to killing, the triumph of communication over violence. But words alone rarely win the wars. The munitions of the mind, like other conventional weapons have admittedly become more sophisticated with advances in technology (...) painting, films.
Employed in the service of(...), it encourages people (...)
Propaganda is about persuading people to do things which benefits those doing the persuading, either directly of indirectly. (...) it serves an essential role
Propaganda can be used for "good purposes", just as it can be abused.
In the 20th century appears to be largelu a history of abuse (...) by propaganda i mean the deliberate attempt to persuade people to think and behave in a desired way.
Adveritising (...) economic propaganda since the marketing of a product (...) manufacturer's profits.
Communication media with a view to persuasion (...) ; private conversation, mass rally, in a church or a cinema, battlefield... It can manifest itself in the form of a statue or a building, a coin a painting, a flag, etc. Speech, sermons, songs, art, pictures...
Communication though essential to the process, does not itself provide is with an adequate conceptual starting point.
Communication is important for education of advertising.
The question of intent intentions.
Propaganda uses communication to convey a message, an idea, or an ideology - that is designed primarly to serve the self-interests of the person of people (...)
Success of propagands needs to be measured against the intention behind the process.
(...)
Psychological operations have become genuine alternatives to war (...)
We do need constantly to bear in mind why we as indivuals believe what we do.(...)
Consumers of the mass media
flow of information
Tell the whole truth
Manipulation of opinion
Censorship operations : control of information and morales
Protecting their own interests
Communication revolutions
Arrival of instantaneous mediums (...)
Control of information at source
Information retains its capacity to shape perception
Now, in an age that is witnessing massive explosion of informations and digital data, how freely does that information flow ? Are we being told everything ? What are not being told and why ? Is the information on which we base our opinions and perceptions of the world around us free from the influence of - history / propaganda ? It that to our benefit and advantage ?
"Words are more powerful than munitions." - A. Camus
War and the Commmunications Revolution (pp. 173 - 178) and The First World War
Modern mass media and the Total war 1896
press,radio,film
La guerre s'adresse au 20ème siècle à tous ce qui concerne l'organisation totale d'un pays, au niveau du plan économique, social, militaire et industriel, psychologique.
On appelle ce phénomène " Guerre Totale", ou tous les agents sont considérés et exploités pour favoriser une victoire ou éviter une défaite.
L'investissement et contribution des citoyen ordinaires doivent être mobilisés pour assurer la guerre.
La communication pendant la guerre en 1896 voit se développer 3 développement signicatifs :
- la première circulation massive de périodiques de presse / daily newspapers pour la génération de travailleurs lettrés.
- les conséquences de l'amélioration sociale en 1870 permet aux peuple de devenir de moins en moins analphabètes et de considérer les bénéfices de la révolition libérale en Angleterre.
- première scène de cinématographie in Paris par le mouvement des Lumières. Progrès dans la science mécanique et technique. Le cinéma comme influent important dans la communication dans la première moitié du 20ème sicèle (avant 1950)
The First World War
La première guerre mondiale de 1918 en Europe confronte 4 grands empires et voit la destruction de ceux-ci.
La propagande secrète dans des alliances entre échanges entre nations.
La mise en place d'une communication persuasive à la place d'exhortante/incitante :
Communication vers des personnalités influentes dans des positions de gouvernement, commerciaux, éducation et médiatique. Le principe utilisé : "influencer ceux qui peuvent influencer les autres, au lieu de faire un appel direct à la population."
^ C'est la convergence de la Guerre Totale et de la communication de masse (presse, radio, cinéma) qui a crée la guerre moderne avec la propagande / communication persuasive comme impact important au 20ème siècle (1900-2000).
La mise en place d'une communication persuasive à la place d'exhortante/incitante :
Communication vers des personnalités influentes dans des positions de gouvernement, commerciaux, éducation et médiatique. Le principe utilisé : "influencer ceux qui peuvent influencer les autres, au lieu de faire un appel direct à la population."
The Bolchevik Revolution and the War of Ideologies 1917-39 (pp.198-213)
Conflit interne au sein de la société en Russie : la propagande comme manifestation d'un message idéologique social. Fait quotidien, usage fructueux contre les tsars au pouvoir russe et le capitalisme. Expansion de la communication jusque dans les villages paysans (guerre civile 1918-1921)
Les révolutionnaires russes comme particulièrement doués dans la communication publique, travaillant dans des presses souterraines ("underground") ou en dehors du pays, ils distribuaient et partageaient leurs idéologies avant que la révolution ne commence.
Les bolcheviks prônent l'organisation d'un parti de cadres, formé de révolutionnaires professionnels, par opposition aux mencheviks qui, autour de J. Martov, préconisent un parti de masse.
1917 : Abdication du tsar
"Peace, Land, Bread"
Oratorical skill of Lenin, propaganda study
Endoctrinement (=Faire partager à quelqu'un ses opinions, lui faire adopter telle doctrine, telle attitude en lui imposant des règles de pensée, de conduite)
Sensibilité aux "icônes", représentations iconographiques du peuple.
Statégie de persuasion : liée la tradition culturelle aux messages idéologiques politiques.
Contribution aux arts picturaux par l'Union soviétique.
La défaite des "Whites" contre the "Red Army" : their ideology lacked the cohesion of their opponent, less skilled.
Agitation by Bolcheviks, socialist people : Education, propaganda, forming and supervice public readings for illiterate people.
Komsomol : (en russe : комсомол) est le nom courant de l'organisation de la jeunesse communiste du Parti communiste de l'Union soviétique dans le but de former des futurs leaders du Parti.
Agit-ships, agitpunkt, agit-trains : installation dans des gares de bibliothèques, libairies pour apporter des lectures au peuple, travailleurs et voyageurs.
Communication des peuples par la diffusion de films cinématographiques.
Productions de films russes dans un but révolutionnaire.
1922 : Radio Moscow
1927 : radio telephone communication
Radio and cinema were the first true mass media with far-reaching for politics, propaganda and warfare.
1933 : Germany, Hitler as chancellor, dismantelment of Weimar democracy to establich the Nazi totalitarian state
1940-55 : television as a propaganda agent (vietnam war)
Propaganda, Cold War and the Advent of the Television Age (pp.249 - 253)
Après la 2e guerre mondiale en Europe,
Political re-education with cinema : propagande pour éradiquer une propagande
Psychologie pour éliminer les idéologies nazies et éviter la propagande haine par des fanatiques.
Par l'éducation dans des instituts d'éducations, à la presse imprimée, aux stations radio et de cinéma, la politique d'information s'est développée.
BBC : British Broadcasting (diffusion) Corporation
PWE : Political Warfare Executive "white propaganda"
SOE : Special Operations Executive
Propagande : Element de persuasion intentionnelle et volontaire d'un individu ou d'un groupe de personnes, utilisant tous les supports et moyens disponibles dans un but de profit, bénéfice ou d'intérêt personnel de la source qui communique la propagande.
SOCA-D172
Introduction à la sociologie
Partie 1 : Qu'est-ce que la sociologie ?
Connaissance scientifique,
Phénomènes sociaux (actions sociales, faits sociaux et articulations),
Méthode en sociologie.
Partie 2 : Les fondation de la sociologie.
Contexte historique d'émergence de la sociologie.
Quelques grands auteurs fondateurs : A. Comte, H Spencer, E. Durkheim, K. Marx, M. Weber.
Partie 3 : Quelques questions sociologiques : définitions de concepts et mobilisation pour aborder des enjeux contemporains.
1) Comment tient le social ? Notions de rapports sociaux, groupes, organisations. Auteurs : Dupréel, Tönnies, Cooley, Bolle de Bal, Maffesoli. Enjeux actuels : fermeture communautaire, le cas des gated communities vs. ouverture communautaire, le cas des communaux collaboratifs (Rifkin)
2) Sommes-nous tous égaux ? Notions de rôles, statuts, stratification sociale et mobilité sociale. Auteurs : Vranken, Castel, Sorokin, Bourdieu, Boudon. Enjeux : les chiffres des inégalités et de la pauvreté en Belgique et discussion Stiglitz
3) Comment promouvoir le changement ? Notions relatives à l'action sociale. Auteurs : Dahrendorf, Thompson, Olson, Obershall.
4) C'est quoi être normal ? Notions de norme et de déviance (déficit de socialisation / Merton et le paradigme fonctionnaliste / l'école de Chicago, Park et Mc Kenzie, Thmoas et Znaniecki, Warner / Becker et Goffman, le paradigme interactionniste).